2006 : La Semaine des 4 jeudi, Retardé, Faux Faux Faux, Casse-toi !
2005 : Gling Gling
2004 :
Venez voir, Coluche on t’aime, Le 11 du mois, Les oiseaux chantent, Marionnettes, L’Abbé Pierre,
Pas de pitié, Fuckita, Inspire-moi, Shim Shop, Tyran, Certaines personnes, Need a psy ?
2003 : Coin Coin, Bande de nazes, Intentions, Déconner, Comme on veut, Rasta Pogo, Baisers calins,
Nulle part, Toutes les religions, Steam, You Suck / Ouais Noé, La Misère, La lutte continue,
Musicien,Communauté, Thé Tee Tea, Bateau, Vibrer les foules, La Joviale, Porno vidéo,
Free Yourself, Jazz fade, Manque de toi, Fright.
2002 : Y’a la camera, Mon Pépé musicien, Emmerdeur public, One Thema Song, Gramophone,
Tip Tilip Tip, Tu restes indifférent, Turn It Right, Amis / Amours.
2001 : Pas rigolo, Feu stop, Un autre pays, Ça suffit, Tas d’enfoirés.
2000 : Hé, toi là-bas, Un Petit Coup d’fil, Ah Ah Ah Ah, Madame la Super, En avoir une,
Où Aller / Annabelle, Plum Plum pudding, La lune est moche, Maria Dorée.
1999 : L’accalmie, L’hiver est revenu, Vivre en paix ?, Le Célibataire I, Le Célibataire II, Fille à maman,
Réalité chérie.
1998 : Belle Femme, Réveille la nuit, Ladzi le bouffon, Elle dit qu’elle, T’inquiètes pas, Mori Kiki, Elle pleure.
1997 : On fait l’amour, L’alcool & toi, Pain de sève, La Fille multicolore, Elle rit, Amour en calembour,
Différences, Univers clos, Notre histoire.
1996 : À Jamais, La Tristesse, Aïe Aïe Aïe, Glandu Q, Viens avec moi.
1995 : Liberté rêvée, Cher Cousin, Soleil brille, Robot idiot, Mon ami chichi, Petits Morceaux.
1994 : Laisse parler, Le Turbinois, C’est ma chanson.
1993 : Balibi alibi, Tête à claques, L’amour fou.
1992 : J’ai travaillé, Comtesse Europe, Dada Pop, Tu veux savoir, Sens le fossé.
1991 : Le Badaud, Être heureux, Sauvé ma peau, Dans sa voiture, Vive la vie, Donne un peu, Bamboula,
C’est pas juste, On se rencontre, Media Parade, Pompe l'air, Un Jeu d'enfant, Pour un bonheur
Tanka faire, Model Peltex,
Tête-à-queue sexuel, Pokopen.
1990 : Ainsi va la vie, L’entubé, QCQÇVDÇ ?, Apologie politique, Paradis Joli, Dormir debout,
Rien n'est facile, Quelqu’un qui s’y croit, Toi tu me plais.
1989 : Tcha Tcha à Rio, On l’appelle Gogos, Amer sur terre, Des Mots en l’air, Un dieu sur deux,
Perlimpinpin, Vogue ô boy, Le Beau Froc, No Fear, Mama Town, Ici Partout Ailleurs, Stay Away,
Jungle Fever, Rank in a Rack, Sometimes I Wish.
1988 : The Trap (part I & II ), Ça rend sourd, Foutue Poupée, Jesus Was a Rum Fellow, As Far As I know,
Raw Tango, Vaillant Knight, Stupid Dance, Wild Dreamer, Little Meat.
1987 : Orictolagus cuniculus, Mieux vaut tard que têtard, Poison, My Freak, 2 x 2, Crash, Humus urbain,
Sincerity Falls Down, Hors du temps, Écervelé Dilemme, Mouches, Des larmes, Tout nu, Décadence,
The Heart, Waltz For Love, Rock Song.
1986 : Les tripes aux vents, Idiot logique, Bibi Bébé Bop, Vois ma face, Caprice bébé, Pacemaker,
Marianne T. Disco Totem, A Delay For You, Extirpage II.
1985 : Des étrangers, Tant & Temps, La Croûte, Face à Face.
Toutes les paroles de chansons de cette page sont de ©Ladzi Galai – droits réservés
2006
LA SEMAINE DES 4 JEUDI
(Miroir aux Sources, 20 août 2006)
Ouais, ils voudraient nous envoyer travailler, mais
Leurs gourous exportent les usines à l’étranger
Ouais, il y a bien du boulot en chantier
Et pour le faire ils prennent des étrangers
Car c’est de la main d’œuvre bon marché
Elle est bien plus facile à exploiter
Ouais, faudrait arrêter de nous bassiner
C’est pas eux qui volent le boulot des Français
La semaine des 4 jeudi, c’est eux qui l’ont inventée (x2)
Bon, y en a marre, ils se foutent nos gueules
Faudrait pas s’étonner que le merdier empire
Leur capital piraté fructifie, pourris !
Leurs taxes volées créent des vies de misères
Et ils se régalent de la hausse du pétrole
Les prix à la pompe auraient dû être nivelés
Tout ça à cause de leur foutue concurrence
Les petits commerces n’auraient pas dû fermer
La semaine des 4 jeudi, c’est eux qui l’ont inventée (x2)
Leur notion du travail est manipulation
Calculée pour leur côte de popularité
Le populaire nous inhibe dans les illusions
'Faut bien vivre, ils le savent et en profitent
Obligés d’aller faire les larbins tous les jours
Pour des salauds planqués engendrant le merdier
Pas de soucis si le monde va exploser
On sait bien à qui tout attribuer
La semaine des 4 jeudi, c’est eux qui l’ont inventée (x2)
Chômage, quotas, sondages et statistiques
Comme s’il n’y existait nulle autre didactique
Soutenons les syndicats dans nos entreprises
Toujours été là pour limiter les dégâts
La vie nous appartient, les heures nous sont comptées
Au bout du compte, c’est nous qui vous faisons entuber
Et nombre de ceux en dehors de tout cela
Sont bien plus travailleurs mais dans la vie de leur choix
La semaine des 4 jeudi, c’est eux qui l’ont inventée (x2)
Et ces sales merdes cravatées sur pattes
Voudraient supprimer tous les acquis sociaux (x2)
Ces sales merdeux cravatées…
…Tous les acquis sociaux (x2)
RETARDÉ
(Miroir aux Sources, 28 avril 2006)
T’es retardé comme un Français (x2)
Tu prends le train, tu te crois nouveau
Tu récupères, tu m’exaspères
T’es retardé comme un Français (x2)
Tu fais tout foirer, comme t’es éduqué
Merde, ça fait pitié, on s’en serait passé
T’es retardé comme un Français (x2)
Comme t’es mauvais, comme tu te crois bon
Oh comme tu es moche, comme tu te crois beau
À l’intérieur, t’es une vipère
T’es une ordure, un prétentieux
Un arriviste ou une potiche
Qui croit savoir, même sans connaître
Même sans chercher, t’as déjà tout fais
T’as reluqué ce qui va te servir
Dégénéré à profiter, dégénéré à profiter
T’es retardé comme un Français (x2)
Dans la tête
FAUX FAUX FAUX
(Miroir aux Sources, 12 septembre 2006)
Faux ! Faux ! Faux ! Tu fais semblant
Semblant d’aimer, semblant de croire
Faux ! Faux ! Faux ! Derrière ta vie
De faux semblants, t’es important (x2)
Mais concrètement tu patines
Dans la médiocrité divine
Tes intérêts sont ailleurs
Tu te prends pour un seigneur
Faux ! Faux ! Faux ! Tu fais semblant
Semblant d’aimer, semblant de croire
Faux ! Faux ! Faux ! Derrière ta vie
De faux semblants, t’es important (x2)
C’est pas de ta faute, regarde ta mère
C’est pas de ta faute, regarde ton père
Ce qu’ils rêvaient de toi n’est pas
Ce que tu leur apprendras
Faux ! Faux ! Faux ! Tu fais semblant
Semblant d’aimer, semblant de croire
Faux ! Faux ! Faux ! Derrière ta vie
De faux semblants, t’es important (x2)
Pourquoi es-tu si abruti
Pour foirer ainsi dans la vie ?
Alors pour pallier à cela
Tu t’en réfères aux renégats
CASSE-TOI !
(Miroir aux Sources, 02 septembre 2006)
Hé, dis-moi enfin ma p’tite chérie
Je ne sais pas pourquoi tu m’as menti
Hé, dis-moi enfin ma p’tite amie
Pourquoi il vaut mieux qu’ce soit fini
Casse-toi, tu m’casses les pieds
Avec toi, c’est pas le pied (x2)
Hé, dis-moi Rousette, t’étais ma préférée
Dans la charrette des filles qui m’font bander
Je vais marcher dans les rues de l’amitié
Où les filles font d’leur corps leur métier
Casse-toi, tu m’casses les pieds
Avec toi, c’est pas le pied (x2)
Tu voudrais m’avoir seulement pour toi
Je voudrais t’avoir seulement pour toi
Taratata, dis-moi c’qui n’va pas ?
Car même quand ça va et bein ça va pas
Casse-toi, tu m’casses les pieds
Avec toi, c’est pas le pied (x2)
Dégage, tu m’fous la rage
Ton paysage me dévisage
Vas t’en, enfile tes gants
Déguerpi, tant qu’il est temps
Casse-toi, tu m’casses les pieds
Avec toi, c’est pas le pied (x2)
2005
GLING GLING
(Miroir aux Sources, 19 août 2005)
Je fais gling gling gling
Je fais gling (x4)
Oh, ma musique est un fier à bras
Si tu n’en veux pas, enfile donc tes bas
Je fais gling gling gling
Je fais gling (x4)
Car ma musique, elle te fait la nique
Elle n’est pas très technique
Alors pars en pique-nique, beatnik
Je fais gling gling gling
Je fais gling (x4)
On est heureux, ma musique et moi
Et ceux qui la partagent
Adorent le portage, comme moi
Et on fait gling gling gling
On fait gling (x4)
Gling gling gling
Gling gling gling (x4)
2004
VENEZ VOIR
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Venez donc voir l’homme serpent,
La femme à barbe et l’homme tronc
Venez voir l’homme à trois pattes,
La femelle folle et l’homme avorton
Venez voir, l’homme saucisson
S’allume une cigarette avec la bouche
Venez voir, la femme sans bras
Comment elle est habile avec les pieds
« Riez ! Tremblez ! », vous êtes à la foire aux monstres
« En offenser un, c’est les offenser tous », à la foire aux monstres
Venez voir les sœurs siamoises
Les nains amoureux, l’homme chauve-souris
Venez voir les créatures étranges
L’avaleur de sabres, le mangeur de feu
« Riez ! Tremblez ! », vous êtes à la foire aux monstres
« En offenser un, c’est les offenser tous », à la foire aux monstres
Venez voir l’être mi-homme mi-femme
Le tas de muscles et la grande jument,
Oiseau de paradis transformé en monstre
En créature rampante et gémissante
« Dieu veille sur tous ses enfants » à la foire aux monstres
« Sales monstres ! Allez-vous en ! »
COLUCHE ON T’AIME
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Ichi, ni, san, shi, Coluche on t‘aime
Go, roku, shichi, Coluche on t’aime
Coluche on t’aime quand tu fais des tiennes
Coluche on t’adore quand t’es dans le décor
Et tous les scélérats vont vomir leur gras
Dans les caniveaux de leur double ego
Coluche, on aime tes tartes à la crème
Sur les deux-pièces cravates qui font leur beurre des beurs
Coluche, on aime tes fines ritournelles,
Mi-piment mi-sel, sur les plaies des affreux
Et tous les mécénats vont salir les proies
De leurs hidalgos couverts de tamago
Ichi, ni, san, shi, Coluche on t‘aime
Go, roku, shichi, Coluche on t’aime
On a voté pour toi, fais gaffe à bien déconner
Sur l’humour limité de tes cons courants
Coluche on t’aime, la plume dans le cul
De la raie publique, à qui t’as fait la nique
L’Abbé Pierre et toi, vous faites une belle paire
De fiers défenseurs de l’humanité
LE 11 DU MOIS
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Un tas d’enfoirés religieux
Mais les hommes d’affaire ne valent guère mieux
Ils investissent dans leurs gros trafics
Et vendent des armes à des antiques
Ne sont pas pour autant plus modernes
Malgré la technologie dont ils disposent
Les caïds merdeux et leur guerre sainte de haine
On croyait les guerres saintes une chose du passé
« D’où vient l’argent du terrorisme ? Du Pétrole ?
Qui l’achète et qui consomme de l’essence ? »
Le 11 du mois, ça va péter !
On se demande bien dans quelle cité
Le 11 du mois, on se la refait
Le monde entier va exploser
Le terrorisme est une grosse merde
Qui voudrait justifier des cultures d’arriérés
Fous-toi donc la bombe dans le cul
Tu vas jouir, mais ton peuple crève la dalle
Le 11 du mois, ça va péter !
On se demande bien dans quelle cité
Le 11 du mois, on se la refait
Le monde entier va exploser
Les dirigeants exploitent les gens
Ce n’est pas un océan qui va les arrêter
Toujours les mêmes qui en pâtissent,
Ont-ils quelque chose à se reprocher ?
Des hommes, des hommes, toujours des hommes
Qu’en est-il de la condition de la femme ?
Reste au foyer, barricadée,
Alors que le jardin est à cultiver
« Et les garçons vont suivre leurs papas ? »
Le 11 du mois, ça va péter !
On se demande bien dans quelle cité
Le 11 du mois, on se la refait
Le monde entier va exploser
New York, Madrid, à qui le tour ?
Caïd merdeux, as-tu choisi ?
Mathématique, caïd merdeux
Le 11 du mois, caïd merdeux
LES OISEAUX CHANTENT
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Les oiseaux chantent, c’est à nouveau le printemps
Les souris dansent, y a du grain dans le grenier
Les matous rôdent, y a des orvets dans les prés
Les renards veillent, des volailles traînent en liberté
La nature est belle, la beauté, naturelle
Les chouettes hululent dans la nuit éclairée
Les buses et les éperviers se méfient des arquebuses
Des sangliers, des laies, des marcassins sur les sentiers
Mais les oreillards ne sont pas chauves, souris
Pokopen, ika-natto, okasan, ishiatama
Les marmottes aiguisent leurs grandes quenottes sur les bois
Des chamois escaladent vers les hauts sommets
Les hirondelles font les belles, leur beauté est naturelle
Des lapins s’échappent de leurs clapiers vers les terriers
Ippiki-ôkami, jitsua, minasan, goasu sensei
MARIONNETTES
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Marionnette – Malhonnête – Marionnette – Baïonnette
Girouette – Cacahouète – Salopette – Marionnette
T’es qu’une marionnette pas nette,
Et tes modèles sont nets de dettes (x2)
Un arlequin crétin déteint et change d’avis comme de chemise
Une bamboche, usée d’excès, se fait ripaille au supermarché
Un clown pathétique, sans blé, a égaré son porte-monnaie
Un fantoche plein de cinoche, sans fils, avec du barbelé dans la tête
T’es qu’une marionnette pas nette,
Et tes modèles sont nets de dettes (x2)
Pantalonnade – Marmouset – Barbotinage – Fagotin
Polichinelle – Tocardine – « Uso, uso… Honto ! »
T’es qu’une marionnette pas nette,
Et tes modèles sont nets de dettes (x2)
Un guignol au paracétamol, à la nullité qui affole les foules
Un branchouille de mes couilles poilues faiblit sur de la musique de nique
Un pupazzo zéro qui, oh !, se fait enculer par les mouches, c’est louche
Un comique de pacotille hostile se fait le gugusse de paillasse
T’es qu’une marionnette pas nette,
Et tes modèles sont nets de dettes (x2)
Fanfaronnade – Plaisantin – Saltimbanque – Margoulin
Zigoto – Bateleur jouet – « Uso, uso… Honto ! »
Marionnette – Malhonnête – Marionnette – Baïonnette
Girouette – Cacahouète – Salopette – Marionnette
L’ABBÉ PIERRE
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
L’Abbé Pierre est notre ami (x2)
Pendant la Seconde Guerre mondiale
Il a sauvé bon nombre de gens
Promis aux camps de concentration
Il leur faisait passer les frontières
Pour les cacher en Suisse, en Espagne
À l’abri des Français délateurs
Des collaborateurs des Nazis
Déguisés en bons Français
Des hommes comme lui, on en fait plus
Si dieu existe, il est encore vivant
Des hommes comme lui…
Ensuite, avec son grand cœur, il a fondé Emmaüs
Aide et solidarité aux plus démunis, aux sans-abri
Tous les rebus de la société, qui engloutit hommes et femmes
Toute sa vie, il a défié la médiocrité humaine
Des hommes comme lui, on en fait plus
Si dieu existe, il est encore vivant
Des hommes comme lui…
L’Abbé Pierre est notre ami (x2)
Le papi le plus respecté de France continue le combat
Avec sa barbe blanche et son énergie, qui tend vers l’infini
Des hommes comme lui, on en espère
Si dieu existe, il est encore vivant
Comme l’Abbé Pierre
PAS DE PITIÉ
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Pas de pitié (x4)
Tu n’as pas à payer pour des sales types négatifs
Rampant dans la nuit avec des pulsions romantiques
Tu n’as pas à payer pour des sales filles dépressives
Te faisant passer l’envie de vivre sous insuline
Pas de pitié (x4)
Tu n’as pas de temps à perdre pour te laisser entraîner
Dans n’importe quel merdier qui voudrait t’absorber
Tu n’as pas de temps à perdre en illusions plaintives
Ni à compatir à des cellules de crise maladives
Quelle connerie d’être amoureux !
C’est vraiment n’importe quoi ! (x2)
Pas de pitié (x4)
À quoi bon s’en tenir à des sentiments d’enfer qui,
Quoi qu’on en dise, ne durent pas bien longtemps sur terre ?
À quoi bon passer sa vie à espérer la bonne rencontre
Qui vous plantera un couteau dans le dos après les comptes ?
Quelle connerie d’être amoureux !
C’est vraiment n’importe quoi ! (x4)
FUCKITA
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Come on Fuckita!
Yeah do the fuck, yeah Fuckita! (x2)
Screw Fuckita, marry Paquita
Their actuality is not ours
Out of the sight of the bastards
Come on Fuckita!
Yeah do the fuck, yeah Fuckita! (x2)
Screw Fuckita, marry Paquita, not at a TV meeting
Screw Fuckita, marry Paquita, just a TV victim
They just can suck, they not gonna love you
They just wanna puke on you, Fuckita
INSPIRE-MOI !
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Inspire-moi la vie, oui chérie
N’est pas encore finie, oui chérie
Inspire-moi l’amour, cours dans la basse-cour
Allons faire un tour, voir les hirondelles
Des éléphants roses au zoo trempent leurs trompes dans le ruisseau
Des hippopotames se cament, la faute à la canne de Jeanne
Des poissons se retrouvent ronds dans l’étang au niveau du pont
Inspire-moi, j’ai foi en toi
Inspire-moi !
Des images intemporelles de la nature inchangée
Des mirages universels de vérité déformée
Entrez dans le rêve mes frères, sortez du cauchemar mes sœurs
Leur monde est un leurre à l’heure de la barbarie cyclique
Inspire-moi, j’ai foi en toi
Inspire-moi !
Inspire-moi la joie, toi, porte le débat
De ce que l’on partage, gage, à tous les âges
Inspire-moi, tu vois, toi le renégat
Tu m’as inspiré de beaux jours d’été
Pourquoi tant de mésentente quand tant d’amour se présente ?
Pourquoi tant de dilettante quand la passion est absente ?
Inspire-moi, j’ai foi en toi, toi qui fait si bien tout ça
Que nous ne connaissons pas et qui apporte tant de joie
Inspire-moi, j’ai foi en toi
Inspire-moi !
SHIM SHOP
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Shim Shop’s bugging me (x2)
All seems so beautiful in the night
The sun is gone away
I wanna live again with no pain
Days appear on the way
Shim Shop’s bugging me (x2)
Burning line – scar of fear
Tumbling life – glass to clear
Pulling trail – off the vein
Dumping train – in the vain
Shim Shop’s bugging me (x2)
Marvelous lights coming out of the fright
Wolf eyes sparkle in the night
Visionary to be free of under-needs
From the welcome charity
Shim Shop’s bugging me (x2)
TYRAN
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Tyran – Ticaliali, Tyran – Ticaliali
Tyran – Ticalialio (x2)
Ils se prennent la tête, ces enfoirés ; notre univers est bien différent
Ils semblent nous voir, nous percevoir, mais leur miroir est une autre histoire
Pris dans le piège des aïeux civilisés
Soumis à leur hiérarchie pleinement niquée
Tyran – Ticaliali, Tyran – Ticaliali
Tyran – Ticalialio (x2)
Question de valeurs ? Alors les leurs en sont nettement dévaluées
Objets de rire et d’analyse des individus inexistants
Tyran – Ticaliali, Tyran – Ticaliali
Tyran – Ticalialio (x2)
Nous les percevons comme un tas de connards
Des lécheurs de bottes et des suiveurs blafards
« Vous n’entrez pas dans le cadre de notre législation. »
« Nous ne savons quelle étiquette vous coller sur le crâne »
« Hé ! Va te faire barbeau ! Va te faire croupière ! »
« La France de Pétain continue de porter ses fruits »
« Vous êtes concernés ? Y a sûrement des trucs pas clairs dans votre itinéraire »
« Pouêt ! Je m’en bâts ! »
Tyran – Ticaliali, Tyran – Ticaliali
Tyran – Ticalialio (x2)
Bien installés dans leurs bureaux, sur leurs terrains et dans leurs secteurs
Des prétentieux, des immatures ; mais bien sûr, y a plus malheureux !
Tyran – Ticaliali, Tyran – Ticaliali
Tyran – Ticalialio (x2)
On préfère être mis au ban de la société
Qu’être assis sur le même banc que ces vrais tarés
CERTAINES PERSONNES
(Miroir aux Sources, printemps 2004)
Certaines personnes préfèrent foutre en l’air leurs amitiés, pour tenter d’acquérir un pouvoir imaginaire. Certaines personnes renient l’amitié qu’on pourrait leur porter, par mesquinerie, par jalousie de ce qu’accomplissent d’autres. Ces personnes sont à la botte du système, ont des attitudes méprisantes, relatives à celles du courant dominant, jusqu’au point de se prétendre marginales, et dans une optique de rébellion pour le changement des mentalités médiocres, dont elles font, finalement, entièrement partie. Ces personnes sont à plaindre, mais des plaintes entendues que d’elles-mêmes car elles ne sont pas constructives de l’intérêt général, ni même pour elles-mêmes. Ces personnes font la honte des alternatifs qui travaillent avec leur cœur à l’harmonie de leurs relations avec le monde, autant qu’à leur intégrité personnelle. Elles ne relèvent en aucun cas les bassesses de la nature humaine, et grouillent dans les villes où elles s’agglutinent pour se dévorer. Elles voudraient que les autres s’intéressent à elles, mais n’ont rien à faire des autres, jusqu’à leur souhaiter secrètement, voir ouvertement, tout le malheur qui fera leur ruine. Mais tout le monde n’est pas dupe bien longtemps sur leur compte et sur leur cas, et elles seront les premières à s’en mordre les doigts, si toute fois, un jour, elles arrivent à comprendre, et à se sortir de leur situation de marionnette, de marionnette.
NEED A PSY ?
(Crocoleus, août 2004)
Need a psy, need a psy,
Need a psychonarcotique ? (x8)
La France d’en bas
Se bourre de mou gras (x4)
2003
COIN-COIN
(Miroir aux Sources, 2003)
Vais au p’tit coin coin coin
Fait coin-coin le coin-coin (x4)
Faire mes besoins dans la marre
Et patauger dans les marais
Batifoler dans les prés
Et survoler les îlots de beauté
Vais au p’tit coin coin coin
Fait coin-coin le coin-coin (x4)
Vais au gré des marées salées
Au gré du vent, ailé, m’envoler
Y a vraiment pas de quoi se marrer
C’est juste un besoin vital d’aimer
BANDE DE NAZES
(Miroir aux Sources, 2003)
What you do is what you see
What you see is what you get
What you get is what you want
How could we cooperate ?
Bandes de nazes (x4)
What you fight is what you are
What you are is not a chalenge
And why don’t you cope a plea ?
How could you be so hypocrite ?
Bandes de nazes (x4)
INTENTIONS
(Miroir aux Sources, 2003)
Tu fais le malin, tu fais le mariole
Mais nous, on voit bien que tu es pavé
Tu fais la maligne, tu fais la mariole
Mais tu es pavée de mauvaises intentions
Attention à tes intentions temporelles
Attention à tes intentions usuelles
Attention à tes intentions manuelles
Attention à tes intentions
DÉCONNER
(Miroir aux Sources, 2003)
Chanter pour des têtes de cons
Non merci, ouais, non merci, ouais
Chanter pour des cons finis
Non merci, ouais, non merci, ouais
Chanter pour des confettis
Non merci, ouais, non merci, ouais
Chanter pour chanter
Déconner pour déconner, ouais
Ouais, ouais
Je préfère chanter pour les anges
(Des gros beaufs de merde, ouais ! Des faux rockers ou des cultureux vermines,
des abrutis jouant les alternos, des lèches-culs d'élites, des foutus pas drôles)
COMME ON VEUT
(Miroir aux Sources, 2003)
Quartier ennuyeux
Populace stérile
Jeunesse conservatrice
Vieillesse au rabais
Chacun sa vie, c’est mieux comme ça
Merde n’est plus un gros mot
C’est rentré dans le dico
Dire merde, ça fait un peu chic
Dans la bouche des cultivés
Chacun sa vie, c’est mieux comme ça
J’ai un métier attractif
Un labeur intéressant
Un travail désopilant
Qui me fait tout chaud dedans
Chacun sa vie, c’est comme on veut
RASTA POGO
(Miroir aux Sources, 2003)
Ras Taffari danse le pogo
Rasta Po-Go, Rasta Po
Rasta Po-Go, Rasta radio
Radio
BAISERS CÂLINS
(Miroir aux Sources, 2003)
Baisers câlins, tendres baisers câlin
Sur ta peau douce, ma douce
Ton pouce me touche
Sur ta peau douce, ma douce
Ta bouche fait mousse
Sur ta peau douce, ma douce
Après un bon couscous
Sur ta peau rousse, ça pousse
Viens sous la douche, t’es douce
NULLE PART
(Miroir aux Sources, 2003)
Tu vas où t’as rien à foutre
Et tu n’vas pas où tu devrais
Est-ce de la timidité
Ou serais-tu vraiment coincé ?
Que cherches-tu dans ce merdier ?
Tu voudrais que l’on t’admire
Mais qu’as-tu donc à donner
Dans cet univers superficiel ?
T’as du te tromper de vie
Non, tu n’es cas isolé
Une histoire que tu t’inventes
Même si t’es embourgeoisé
Ta panoplie n’y changera rien
Le destin, fatalité ?
Un chagrin fort déplacé
Des rumeurs menant nulle part
Mais tu ne te sens pas concerné
T’as du te tromper de vie
TOUTES LES RELIGIONS
(Miroir aux Sources, 2003)
Je hais toutes les religions
Qui prennent les gens pour des cons
Je hais tous les religieux
Qui sèment la merde autour d’eux
C’est pas pour autant que j’les empêche de s’exprimer
Mais j’aimerais les empêcher de continuer de nuire
Et tous les gentils, les malheureux qui se font avoir
Et tous les méchants, les malveillants qui en profitent
Je hais toutes les religions
Qui prennent les gens pour des cons
Je hais tous les religieux
Qui sèment la merde autour d’eux
Chui pas un facho, un gros barjo d’mouton idiot
Chui pas un salaud qui t’pollue l’air au jour le jour
Chui pas ta grand-mère qui a souffert des militaires
Chui pas ton patron qui profite toute sa vie des cons
Je hais toutes les religions
Qui prennent les gens pour des cons
Je hais tous les religieux
Qui sèment la merde autour d’eux
STEAM
(Miroir aux Sources, 2003)
We can afford in our heads
A way to live in extend
We can abort in our eyes
The way to lighten your lives
Dream for, dream to
Steam your heads
Dream for, dream to
Blitz our heads to you
We dream of a better world
Even if we know is a boast
History learn the future
Revolution boost the fear
What can we do for the change
When all the mistakes resurface ?
What can we do about the lies
That power still strive in disguise ?
YOU SUCK / OUAIS NOÉ
(Miroir aux Sources, 2003)
You suck
But you’re still thinking
You’re the greatest
Ouais Noé
Ouain…
LA MISÈRE
(Miroir aux Sources, 2003)
La misère s’évalue
Au nombre d’années sans sous
Sans toit, sans lieu d’asile,
Sans ferme et sans fournil
Le bonheur s’évalue
Au nombre d’années d’amour
Sous toit, sous cœur d’asile,
Dans ferme et dans fournil
LA LUTTE CONTINUE
(Miroir aux Sources, 2003)
On a beau rouspéter, toujours se plaindre
Contre les enfoirés de ces systèmes
Ils continuent leurs lois et leurs sales règles
En vertu de leurs positions critiques
La lutte continue pour les exclus
Les haltères de fer contre les poids plume
On a beau psalmodier les inepties
De la démocratie, qui trompe son homme
Et la tête au carrée sous la couronne
D’épines de clous rouillés, bien enfoncés
La lutte continue pour les rébus
Les jeux de mots et les mots alliés
Et la lutte continue
HUIT ANS D’ENFER
(Miroir aux Sources, 2003)
C’est un exclu de ta revue
C’est un élu de ta bévue
Huit ans d’enfer dans ce trou désolé
Qu’a-t-il bien pu faire pour se voir enfermé ?
Il était dans le coin quand ils l’ont retrouvée
Mais il n’y est pour rien si elle s’est faite trucider
C’est un exclu de ta revue
C’est un élu de ta bévue
Huit ans d’enfer dans cette rue verglacée
Il s’est fait viré et sa femme l’a quitté
Ses enfants, reniés, et sa mère décédée
Mais il n’y est pour rien si ce monde est injuste
C’est un exclu de ta revue
C’est un élu de ta bévue
Huit ans d’enfer, son mariage a clapoté
Sa femme le battait et lui torturait le cerveau
Sa fille l’a violé et son fils voulait sa peau
Mais il n’y est pour rien si dans la vie l’est mal tombé
La vie l’est mal tombé
MUSICIEN
(Miroir aux Sources, 2003)
Ah, c’est un musicien, un très bon musicien
Ah, c’est un musicien, mais c’est un beauf
Un beauf musicien
COMMUNAUTÉ
(Miroir aux Sources, 2003)
Je participe à la communauté
Tout pour le bien de la communauté
THÉ TEE TEA
(Miroir aux Sources, 2003)
Je bois du Thé Tee Tea,
Thé Tee Tea, Thé Tee Tea
C’est le thé le moins cher
Il est très bon marché
Mais il a bon goût aussi
Car c’est du Thé Tee Tea
Alors je bois du Thé Tee Tea
Thé Tee Tea, Thé Tee Tea
BATEAU
(Miroir aux Sources, 2003)
Ça se croit dans le vent, mais c’est bateau (x4)
Un bateau dans le vent
Vogue sous le firmament
Et un bateau se la fend
Tiens, prend ça dans les dents !
Ça se croit dans le vent, mais c’est bateau (x4)
Un bateau entre deux eaux
A récupéré le gros lot
Et un bateau a dessalé
Vas-tu te laisser aller ?
Ça se croit dans le vent, mais c’est bateau (x4)
VIBRER LES FOULES
(Miroir aux Sources, 2003)
Tout ce qui fait vibrer les foules
Me fait débander
Dans les foules, il y a foules de poules
Mais les foules qui se défoulent
Deviennent maboules
Ouais, les foules maboules,
Ça me fout les boules
Heureusement, y a les boules Quies,
Merci Quies !
Tout ce qui fait vibrer les foules
Me fait débander
J’ai pas encore dit mon dernier mot,
Y a d’la houle
Mais préfère le raconter aux animaux,
Ça les soûle
Tout ce qui fait vibrer les foules
Me fait débander
LA JOVIALE
(Miroir aux Sources, 2003)
T’es pas enjôlé dans ce joyeux merdier
T’es pas soupçonné d’irascibilité
T’es un chef d’une mafia
T’es un roi, un scélérat
T’es un président d’avant-garde
T’es une académicienne
PORNO VIDÉO
(Miroir aux Sources, 2003)
Obsédé du cul
Qui fait marcher le monde du porno
Mais qui n’a jamais de femme dans son lit
Obsédé du cul
Qui fait marcher le monde du porno
En achetant ou en louant des vidéos
Obsédé du cul
Qui passe son temps à se fatiguer du poignet
Oh ! Quel obsédé !
Porno vidéo pour papa vidé
Porno vidéo pour maman flétrie
Porno vidéo pour jeune obsédé
Porno vidéo pour vieux cramoisis…
Du zizi
FREE YOURSELF
(Miroir aux Sources, 2003)
Free yourself, libère-toi
La route est longue
Dans le bourbier
T’as raison
Le temps reste à vivre
Et à passer
Mais ne t’y résous jamais
Suis le chemin de tes aînés,
De tes aimés
Fends le ciel, mange la terre
Bois ton sang
JAZZ FADE
(Miroir aux Sources, 2003)
Je joue du jazz fade,
J’ai appris à jouer à l’école
J’ai appris à jouer à l’école...
Française
SHOW-BIZ
(Miroir aux Sources, 2003)
Ha hi ! Ha ho !
À là là show-biz !
Chaud…
MANQUE DE TOI
(Miroir aux Sources, 2003)
Je manque de toi, où t’es partie,
La décalcomanie ?
Je manque de toi, où t’es partie ?
Ce soir, on est samedi
On a beau psalmodier les inepties
J’espère te revoir entre
Deux histoires, brise le miroir,
J’espère te revoir
Je manque de toi, où t’es partie ?
Allée vivre ta vie
Je manque de toi, où t’es partie ?
T’étais mon alibi
Je manque de toi, où t’es partie,
La décalcomanie ?
Je manque de toi, petite amie,
Où est ton paradis ?
FRIGHT
(Miroir aux Sources, 2003)
Shinin’ in a fright
Livin’ in a right
Wanna wanna want to be
2002
PAUVRE GUERRE
(Miroir aux Sources, février 2002)
Guerre des riches contre les riches (x4)
Pas bon pour les pauvres (x4)
Guerre des pauvres contre les pauvres (x4)
Très bon pour les riches (x4)
Guerre des riches avec les riches (x4)
Pas bon pour les pauvres (x4)
Guerre des pauvres avec les pauvres (x4)
Pas bon pour les riches (x4)
Y’A LA CAMÉRA
(Miroir aux Sources, 09 mai 2002)
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la caméra
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la photo, là !
Quoi, t'as la honte de toi (ou quoi ?)
Et quoi, t'as la honte qu'on te voit (non ? ah !)
Et mais pour de qui tu t'y crois (des fois)
Ah, car t'es bien la reine des rois (non ? ah !)
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la caméra
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la photo, là !
La la la, hé, c'est bien, comme ça
Ah, t'as le sourire en coin, ça te va
Voilà, t'as (hic !) t'y es, c'est toi
Mais non, bouge pas, ah, mais où tu vas ?
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la caméra
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la photo, là !
Allez, fais pas ta neurasthénique
Allez, fais pas ton paranoïaque
Ni ton top irrévérencieux, ta bique
Trop fière en affaires pour les visions élitiques
Mais qu'est-ce que t'encaisses, hé, tête de fish
On est pas à la kermesse, où tu pêches
On te regarde pour mieux te voir, à savoir
Pour te saisir, pas pire, le plaisir dans la mire
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la caméra
Cache-toi, cache-toi, cache-toi, y'a la photo, là !
MON PÉPÉ MUSICIEN
(Miroir aux Sources, 11 avril 2002)
Mon pépé était italien avant de se faire naturaliser
Mon pépé était musicien, d'origine paysanne vénitienne
Mon pépé, mon pépé, mon pépé était italien
Mon pépé, mon pépé, mon pépé était musicien
Quand pépé avait 14 ans, c'était dans les années 1920
Venu en France pour le turbin, de la main d'œuvre bon marché
'Se présenta au conservatoire, où il solfia Le Calife de Bagdad
Il travaillait ses gammes, Paganini : le Mouvement Perpétuel
Il atterrit avec son violon dans la fosse de l'orchestre
Du cinéma muet des pentes de la Croix-Rousse à Lyon
Ma mamie tissait du fil avec les ouvriers canuts
Mon pépé l'a épousée car elle faisait bien les broderies
Et quand la Seconde Guerre mondiale vint à éclater
Ils sont partis en Italie, grand-père fut appelé
Mais comme il préférait pas trop se servir du fusil
Pour coiffer les Chemises Noires, c'est le rasoir qu'il prit
Mes grands-parents avaient déjà une fille, ma tante, et un bébé
Mon papa vécut jusqu'à l'âge de 7 ans en Italie
Dans le village de Zirracco, non loin de la belle Venezia
Il se baladait pieds nus dans les champs et dans les rues
À la fin de la grande guerre, pépé fut prisonnier à Grenoble
Et travailla aux cuisines des Abattoirs, avec d'autres étrangers
Il rapatria sa petite famille, ils s'installèrent rue Lesdiguières
Puis ils conçurent 2 autres bambins, mon tonton et mon parrain
Pépé prit un emploi de coiffeur dans la rue Lakanal
Et retrouva un ami musicien qui venait se faire coiffer là
C'était alors reparti, comme Les 3 bandits de Napoli
Il joua la guitare, le saxo et toujours le violon
Avec les orchestres : César, Hugues Marin, et Locatelli
Il écuma les bals et les dancings de toute la région
Et jusque dans les années 1950, il joua à la fameuse Frégate
Située cours de la Libération, juste au niveau du Rondeau
En 1989, sa dernière apparition publique, à la
Soirée des Talents du célèbre Printemps de Limassol
Où le Maestro Amédée reçut un Diplôme d'Honneur
Durant son séjour à Chypre, à l'hôtel Kanika Beach
Bravo Amédée !
EMMERDEUR PUBLIC
(Miroir aux Sources, 17 avril 2002)
Je suis l'emmerdeur public nul-méro un
C'est moi qui pourris le plus la vie des gens avec tout mon bruit
Le bruit de ma petite ou grosse machine, le bruit de mon véhicule
Si avances et si tu recules, comment veux-tu que j't'immatricule ?
Emmerdeur public (x2)
Que je sois jeune prétentieux qui a viré son antiparasite
Ou vieux saligaud dégueulasse qui a fait un trou dans sa culasse
Un homme, une femme, un père, une mère, un garçon ou une fille,
Même quand je ne vais pas à plus de 100,
Ma mécanique sent quand même mauvais
Emmerdeur public (x3)
Nul-méro un
Je passe dans les rues, déambule sur les routes,
À fond la caisse, à toute allure
On s'demande bien où je peux bien aller
Mais on entend, ça, c'est sûr, j'y vais
Je vais quelque part et mon moteur va péter,
Ça va fumer, tellement j'y mets du mien
Mais attention, 'faut prendre le truc au sérieux,
Moi, chui pas grave, quand chui au volant
La marche à pied ou quand il faut pédaler,
C'est un truc que j'ai pas connu, moi,
Quand j'm'éclate, c'est quand l'réservoir est plein
J'adore rouler pour emmerder
Emmerdeur public (x3)
Nul-méro un
ONE THEMA SONG
(Croix-Rousse, 18 janvier 2002)
The one thema song came around (x4)
Came around your neck
Came around your chin… toc !
Came around your nick, dear
Came around your pin
The one thema song came around (x4)
Came around your life (poor little)
Came around your knife, guy
Came around your stomach - ack !
Came around your food (tibili boop)
The one thema song came around (x4)
Cameron Diaz
Beauty has no pride
Turned around… light
En bémol et en dièse
The one thema song came around (x4)
GRAMOPHONE
(Croix-Rousse, 18 janvier 2002)
You lie, Gramophone (x2)
Ô Gramphone, you're not my bore
Ô Gramphone, you're not my god
Ô Gramphone, you're not my door
Ô grap ! Oh grap ! Hop ! Toubilou be Toubilibou
You lie, Gramophone (x2)
Ô Gramphone, you're not my cat
Ô Gramphone, you're not my mouse
Ô Gramphone, you're not my dag
Ô Gramphone, ô Gramphone !
Ô Gramphone, ô Gramphone ! (x4)
You lie… Gramophone (x2)
You lie… Ô Gramophone
TIP TILIP TIP
(Croix-Rousse, 18 janvier 2002)
Tip tilip tip, tilip tilililip ! (x4)
À toi, petite fille gentille
Je donnerai du bon temps
Si tu le veux bien (x2)
Tip tilip tip, tilip tilililip ! (x4)
À toi, petite fille gentille
Je donnerai du bon temps
Si tu le veux bien (x2)
Tap talap tap, talap talalalap ! (x2)
Tip tilip tip, tilip tilililip ! (x4)
Oua oh, yala loé !
Oua oh, hé ho hé ha !
Oua oh, yala loé !
Oua oh, iya loua !
À toi petite fille gentille, oh oh
Je donnerai du bon temps…, du bon temps-en…
Oh oh oh oh, du bon temps, ouais du bon temps,hé !
Du bon temps, ouais du bon temps
Oh oh oh oh oh, ouais du bon temps
Hé hé hé hé ha, ho ho ho hé ho !
hé ho hé ha, hé hé hé héo… ho !
Tip tilip tip, tilip tilililip ! (x4)
Ha ! Ha !
Tip tilip tip, tilip tilililip ! (x4)
À toi, à toi, à toi, à toi, à toi, à toi
À toi, à toi, à toi, à toi
À toi !
TU RESTES INDIFFÉRENT
(Miroir aux Sources, 16 mars 2002)
Tu restes indifférent car tu es pris mon grand
Dans les filets d'un système qui ne connaît pas le mot "aime"
Et lui préfère le mot "haine", faut dire, ça fait un peu peine
De te voir indifférent, dans un truc qu'est pas marrant
T'as déjà la mort dedans malgré les airs que tu prends
Qui font de toi un dément, un raté qui a réussi
À ignorer ce qu'il fait, alimentant les cancans
Et les journaux du passé, les bouchons dans les oreilles
Le répondeur à l'appel des sirènes de mademoiselle
Tu fais la belle, mais t'es un mec qu'est pas longtemps à la fête
T'as pas l'âge du Père Noël, encore moins d'la Mère Michèle
Dans le ciel où tu t'emmêles, dans les nuages de tes pages
Où tu nages que dans la rage, de la peur dont tu te laves
En dévalant les étages, n'as pas marre de déconner ?
Et tu restes indifférent car tu es pris mon grand
Dans la toile de l'araignée, bientôt fini,
Tu vas te faire bouffer
TURN IT RIGHT
(Miroir aux Sources, 16 mars 2002)
Turn the light
Blue the sky
Hey! Feel Alright
In the night
Onomatopée ! Ah bon !?
Turn it right
Make it good
Damn' for ya
Ça, c'est pour toi
Turn it right?
Ça va
AMIS, AMOURS
(Miroir aux Sources, 29 mars 2002)
Amis/amours, prenez haine (x8)
Y'a plus de gens qui s'aiment dans mon pays
Mon pays ne connaît pas Jalousie
Y'a plus de gens qui s'aiment dans mon pays
Mon pays n'a que faire de ce mépris
Amis/amours, prenez haine (x4)
Y'a plus de gens qui s'aiment dans mon pays
C'est un pays de rêve pour les nantis
Les nantis de l'esprit, les sans frontières
Pour qui l'amour n'existe guère sur terre
Amis/amours, prenez haine (x4)
On se fiche de vos modes et religions
On se fiche de vos codes d'aliénation
On se marre, on essaye de rigoler
C'est pas toujours l'été dans vos greniers
Amis/amours, prenez haine (x4)
Y'a plus de gens qui s'aiment dans mon pays
Que dans n'importe quel soi-disant pays
Pays de paysans ou de bons payeurs
Pays de partisans de causes meilleures
Amis/amours, prenez haine
Défais tes liens et viens croiser le mien
Peut être bien qu'il n'est pas si loin que le tien
Y'a plus de gens qui s'aiment dans mon pays
Mais mon pays n'est pas vraiment le tien
Pas le tien (x2)
Amis/amours, prenez haine (x24)
2001
PAS RIGOLO
(Miroir aux Sources, 17 avril 2001)
Il était assis sur un pouf
Il avait mangé la stéréo
Elle était debout sur une truie
Elle trouvait ça pas rigolo
Pas rigolo, pas rigolo, de jouer avec des mots
Pas rigolo, pas gigolo, de sonner les grelots
Il avait marché jusqu'à la mer
Il voulait nager avec les poissons
Elle préférait rester sur la terre
Car elle avait peur des hameçons
Pas rigolo, pas rigolo, de jouer au lavabo
Pas rigolo, pas gigolo, d'éviter les gros mots
Il avait sifflé toute la bière
Il était tout rond sur le balcon
Elle avait fumé, la crise de nerfs
Elle avait perdu son Apollon
Pas rigolo, pas rigolo, de jouer les démago
Pas rigolo, pas gigolo, la libido mono
Pas rigolo, pas rigolo, de flipper sans un mot
Pas rigolo, pas gigolo, de sonner les grelot
Lots lots lots lots lots lots lots
FEU STOP
(Miroir aux Sources, 25 novembre 2001)
Feu stop (x2)
Feu stop : les gens stoppent
Ils ne veulent pas s’arrêter (x2)
Feu stop !
T'as vu ce que t'as fait !
Tu t'es trompé sur la dictée (hé hé !)
En croyant que le vent du dément
Portait les gens au paradis
hein hein hein hein hein hein
Feu stop : les gens stoppent
Ils ne veulent pas s’arrêter (x2)
Feu stop !
Où était la bonne fée ? Cachée derrière
Un vent de passion et de tour(ment)
Mens à ta mère et à ton fils
Et ta sœu, elle est divine ?
Feu stop : les gens stoppent
Ils ne veulent pas s’arrêter (x2)
Feu stop !
Dis, t'es un peu fou de t'envoler,
Le blé est planté, à récol(ter)
T'es pas un peu taré de t'en aller
Pour un dieu inexistant ?…
Feu stop (x4)
Feu stop : les gens stoppent
Ils ne veulent pas s’arrête
UN AUTRE PAYS
(Miroir aux Sources, 31 novembre 2001)
Je vais m'en aller pour un autre pays
Vais aller visiter quelques bons amis
Ho ! Hé ! J'arrive, Hé ! Ho !
Je vais m'en voler pour un autre pays
Vais aller travailler dans un autre pays
Vais aller partager des moments d'une autre vie
Vais aller échanger en langue anglaise
À l'étranger…
J'adore voyager en automne ou en été
Aller me balader dans des contrées innées
J'adore voyager, passer pour un touriste
Passer pour un lampiste, passer pour un fumiste
Dépasser, trépasser, cavaler, séjourner
Ajouter, aligner, allonger, savourer
Visionner, tartiner, déguster, rajouter
Fabriquer… (oh, ouais !)
Passer pour un présent, alambiquer les faits
Passé pour un présent tout simplement
Hé ! Ho ! J'arrive
ÇA SUFFIT
(Miroir aux Sources, 17 août 2001)
Ça suffit – Arrêtez ! (x2)
Arrêtez de vous entre-tuer
Arrêtez de vous manger le nez
Apprenez !
Ça suffit – Arrêtez ! (x2)
Arrêtez donc cette guerre sans nom
Arrêtez donc cette guerre de cons
Apprenez !
L'humain est bête (x4)
Ça suffit – Arrêtez ! (x2)
Chaque croyance est la démonstration
De la fausseté d'une autre religion
Et au lieu de la compléter
Elle est en phase de l'annihiler
Arrêtez donc cette guerre austère
Arrêtez donc cette guerre bancaire
Apprenez ! (x2)
TAS D'ENFOIRÉS
(Miroir aux Sources, 05 juillet 2001)
Jean bon est quelqu'un de plutôt gentil
Il croit aux bonnes causes de l'humanité
De tous les salauds l’en est dégoûté
Autant de vos primaires sensibilités
Tas d'enfoirés que vous êtes
Tas d'enfoirés sectaires
Tas d'enfoirés que vous êtes
Tas d'enfoirés faussement pointus
Alors cessez donc d’harceler Jean Bon
Avec tous vos soucis faisant le pont
Avec vos jugements qui sont erronés
Vous êtes des prétentieux à la culture véreuse
Tas d'enfoirés que vous êtes
Tas d'enfoirés sectaires
Tas d'enfoirés que vous êtes
Tas d'enfoirés faussement pointus
Mais Jean Bon le sait que vous êtes bornés
Et axés sur vos sensibilités
Vous avez tout connu bien avant vaille
D'avoir fait quoi que ce soit sorti des batailles
2000
HÉ ! TOI LÀ-BAS
(Paris, 22 novembre 2000)
Hé, toi là-bas dans la rue
T'as du poil touffu mais t'es tout foutu
Hé, toi là-bas dans la rue
T'as bien vécu, mais sans écus t'en peux plus
Ton père, ta mère, ils t'ont laissé tombé
Quand tu tétais et sirotais encore du lait
Ton frère, ta sœur, eux n'ont pas mal tourné
C'est qu'ils avaient pensé à garder le lait au frais
Hé, toi là-bas dans la rue
C'est pas l'été, qu'est-ce que tu fous tout nu ?
Hé, toi là-bas dans la rue
J'crois bien qu'tu cherches une place d'hiver à l'asile
Ton père, ta mère, un jour ont disparu
Mais dès qu'ils t'ont revu, ils ne se sont pas reconnus
Ton frère, ta sœur, que t'as jamais connu
Font ceux qui mine de rien n'en ont jamais rien su
Allez bois un bon coup, même si t'es pas de la cloche
T'as loupé le coche, ça c'est moche? mais écoute donc ces croches
Raccroche, décroche car toi t'as un portable au moins
T'as plus que ça dans la vie mais ça, c'est un truc valable
Ta maison est dans la petite boite
Ton hôtel, c'est les rues de la ville
Civil, tranquille, et hostile, tu rempiles
Sur les trottoirs dépotoirs et dans la crotte de chien
Chien-chien, chat-chat, et les animaux comme toi
Errants, fuyants et même sans brosse à dents
Les rats lassés et tous les scélérats
Se rient de toi, t'es bas car toi t'as pas voté
Hé, toi là-bas dans la rue
T'y avais cru à cet amour déçu
Hé toi là-bas dans la rue
Tes comptes rendus, c'est tes repas rendus
Un mauvais cru, un tord noyau
Dans les boyaux pour tout joyau,
Et tu t'envoies en l'air, les pieds cloués au sol
Ad libitum sur le bitume où tu t'enrhumes
UN PETIT COUP DE FIL
(Miroir aux Sources, 27 janvier 2000)
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Téléphonez moa ou téléphonez lui
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Je suis votre ami, téléphonez !
Je pourrais vous écouter
Si ça peut vous réconforter
Je pourrais même vous aimer
Si ça vous chante, si ça vous plaît
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Téléphonez moa ou téléphonez lui
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Je suis votre ami, téléphonez !
Je pourrais être votre télé
Fermez les yeux, osez parler !
Ou bien alors votre radio
Entre les mots, la chaîne est stéréo
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Téléphonez moa ou téléphonez lui
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Je suis votre ami, téléphonez !
Vous me raconterez ce qui arrive
Ce qui se passe quand on s'enlace
Ce qui se trame au delà des drames
Des amalgames, des gammes bigames
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Téléphonez moa ou téléphonez lui
Un petit coup d'fil peut changer la vie
Je suis votre ami, téléphonez !
Arrêtez donc les tracasseries
Les faux problèmes et les ânneries
Prenez plutôt le bon côté d'la vie
Téléphonez moa, où téléphonez lui
AH, AH, AH, AH
(Miroir aux Sources, 22 janvier 2000)
Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah
Ah ! Que la vie est belle ; Ah ! Que je l'aime
Ah ! Que la vie est belle; Ah ! Que je l'aime
Ah ! Que la mer est belle ; Ah ! Que je l'aime
Ah ! Que cette fleur est belle ; Ah ! Que je l'aime
Ah ! Que cette fille est belle ; Ah ! Que je l'aime
Ah ! Que la terre est belle ; Ah ! Que j' l'aime
Et il neige sur la scène ; o ù il pleut dans les cieux
'Fait du vent, on m'attend ; du soleil, je m'éveille
Quand la lune est diffuse…
Un nuage de lait dans le café, s'il vous plaît
Les poissons ronds sont beaux ; tous les animaux sont beaux
Les gens normaux sont beaux ; et les mornes aussi sont beaux
Tout le monde, il a bobo…
Les gens bons sont pas cons ; les biftons dans le tronc
Le bifteck dans l'assiette fait la fête aux cornichon, mirliton !
Ah ! Que la vie est belle ; Ah ! Que je l'aime
Ah ! Que la vie est belle ; Ah ! Que je l'aime
MADAME LA SUPER
(Miroir aux Sources, 24 janvier 2000)
Madame la super intelli...
Madame la super intelli...
Madame la super intelligente (x2)
Elle a fait quelques études qui ont abouti à un métier
Mais ce n'est qu'une embêteuse qui n'arrive pas à être heureuse
Elle ne sait que critiquer toutes les paroles de son mari
Qui en a marre, veut divorcer, ça suffit d'être un malappris !
Madame la super intelli...
Madame la super intelli...
Madame la super intelligente (x2)
Elle a tout lu, tout vu, tout bu, du moins en est persuadée
Elle s'imagine reine de la rue, bévue, il faut la supporter
Même en faisant des efforts, c'est d'un moindre réconfort
Qu'elle se pare de tous ses tords, dus à ses foutus remords
Madame la super intelli...
Madame la super intelli...
Madame la super intelligente (x2)
Elle n'est pas vivable, alors qu'elle aille au diable
Avec toutes ses bonnes théories qui la placent à côté de la vie
Elle n'est pas enviable, ça ne la rend pas aimable
Mais pour les œuvres de charité, elle se sent un peu obligée
Madame la super intelli...
Madame la super intelli...
Madame la super intelligente (x1)
Elle est si intelligente, qu'a-t-elle besoin de voir un psy ?
Si elle veut remonter la pente, ne se confie-t-elle à ses amies ?
Ces gens qui travaillent du cailloux, faudrait les faire un peu travailler
Pour leur monter que les sots métiers sont à l'échelle de la société
Madame la super intelli...
Madame la super intelli...
Madame la super intelligente (x1)
Et
Mmonsieur le super intelli...
Mmonsieur le super intelli...
Monsieur le super intelligent (x1)
Mais
Madame la super intelli...
Madame la super intelligente
Madame la super
Madame la super
Madame
EN AVOIR UNE
(Miroir aux Sources, 06 février 2000)
Ah ah ah ah ah ah ah, toi, tu n'as pas de femme
Ah ah ah ah ah ah ah, t'aimerais en avoir une
Que c'est bon d'être aimer de quelqu'un d'attentionné
Que c'est bon d'échanger, de partager des idées
Que c'est bon de savourer les douces mélopées d'été
Engendrées en hiver, sous la couette, au son des chouettes
Ah ah ah ah ah ah ah, toi, tu n'as pas de femme
Ah ah ah ah ah ah ah, t'aimerais en avoir une
Qui sait ce que la vie te réserve ?
Qui sait ? Qui c'est que tu vas rencontrer ?
Tu sais, t'en fais pas, si tu ris dans les l'herbes folles
Va et cueille la fleur qui te plaît !
Ah ah ah ah ah ah ah, toi, tu n'as pas de femme
Ah ah ah ah ah ah ah, t'aimerais en avoir une
Que c'est bon de faire un tour à côté de sa dulcinée
De se promener dans les champs, de baguenauder dans les prés
Que c'est bon aussi de rentrer, bien au chaud sous l'oreiller
De se pâmer, de s'enlacer, de s'embrasser, de s'oublier
Tu rêves de voir ta vie fusionner
Avec une gentille fée sur qui compter
Tu rêves de l'avoir dans tes bras, de l'aimer
Avec tout le meilleur de ton cœur (oh,oh)
Ah ah ah ah ah ah ah, toi, tu n'as pas de femme
Ah ah ah ah ah ah ah, t'aimerais en avoir une
Un jour, viendra ta femme idéale
Ce jour, elle sera près de toi, c'est fatal
Un jour, d'aventure transcendentale
Ce jour, tu auras trouvé ta femme (oh,oh)
Ah ah ah ah ah ah ah, toi, tu n'as pas de femme
Ah ah ah ah ah ah ah, t'aimerais en avoir une
T'aimerais en avoir une…
Vraie
Où ALLER ? / ANNABELLE
(Miroir aux Sources, août 2000)
Viens faire un tour Annabelle
Viens faire un tour Annabelle
Te promener dans les champs
Te promener dans les boés
Viens faire un tour Annabelle
Viens faire un tour Annabelle
Te promener dans les champs
Te promener dans les boés
Alia liô, alia liô (x3)
Alia liô, alia liô, liô, liô
Viens faire un tour Annabelle
Viens faire un tour Annabelle
Te promener dans les champs
Te promener dans les boés
Alia liô, alia liô (x3)
Alia liô, alia liô, liô, liô
Dévaler ses sentiers battus
Arpenter les forêts trapues
Observer les feuilles aux vertus
Des plantations d’imagination
Alia liô, alia liô (x3)
Alia liô, alia liô, liô, liô
PLUM PLUM PUDDING
(Miroir aux Sources, février 2000)
C'est un gros Plum Plum Pudding qui mange du gâteau
Le matin, midi et soir, elle mange du gâteau (x2)
Gâteau par ci, nougat par là, bonbons sucrés au chocolat
Des cacahouètes et tartinettes et beurre épais sous le foi gras
Plum Plum est en phase de se vider le frigo
Elle a trouvé remède à satisfaire sa libido
C'est un gros Plum Plum Pudding qui mange du gâteau
Le matin, midi et soir, elle mange du gâteau (x2)
Plum Plum, elle, c'est la reine des gueuletons fripons
Sa préférence va pour les pieds de cochon
Plum Plum, elle aime tout, elle mange tout sans tabou
Et si elle mettait un peu de crème dans le ragoût ?
C'est un gros Plum Plum Pudding qui mange du gâteau
Le matin, midi et soir, elle mange du gâteau (x2)
Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum
Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum
Les couennes du jambon, un kilo de saucisson
Trois tonnes et demi de viandes aux patates et potirons
Et pour le dessert, qu'est-ce qu'elle pourrait bien se faire ?
Zut ! Il faut sortir, n'y a plus rien au frigidaire !
C'est un gros Plum Plum Pudding qui mange du gâteau
Le matin, midi et soir, elle mange du gâteau (x2)
Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum
Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum, Plum Plum
C'est un gros Plum Plum Pudding qui mange du gâteau
Le matin, midi et soir, elle mange du gâteau (x2)
Très tôt !
LA LUNE EST MOCHE
(Miroir aux Sources, 13 juillet 2000)
La lune est moche, j'y croyais pas
Mais je l'ai vu de près
Là j'ai pris peur, il me semblait
De loin qu'elle était belle
Mais dans mes rêves, j'ai voyagé
L'ai approchée, j'ai fuis
La ville est moche, j'y croyais pas
j'y suis allé, ça fouette
Trop de gens pètent plus haut qu'la tête
C'est pas les vaches qui tachent
Agglutinés, surendettés
Incultes et malhonnêtes
La femme est moche, j'y croyais pas
Mais j'ai payé pour ça
Les hommes aussi font les malins
Y'a que le gain qui va
La femme appâte, le mâle abat
Ouvrez le bal des tares
Le soleil brille, je ne sors pas
Dehors y'a trop d'salauds
Vive les nuages, pendant la pluie
Les caves ont peur de l'eau
La lune est moche, alors elle fume
Pour oublier qu'elle boit
MARIA DORÉE
(Miroir aux Sources, 2000)
Marie do, Marie ré, Marie mi
Marie fa, Marie sol, Marie la, Marie si
Qui t'a donné ce bien joli prénom ?
C'est de ton papa ou c'est de ta maman ?
Qui a vu en toi l'enfant créative de dieu
Démultipliée par les notes de la gamme d'ut ?
Marie do, Marie ré, Marie mi
Marie fa, Marie sol, Marie la, Marie si
Alléluia ! Ce prénom te protège
Du dangereux manège des hommes, des fous de dieu
Alléluia ! Tu seras toujours une sainte
En dépit du qu'en dira-t-on sur les pâquerettes
As-tu été bien gentille à l'école
Ou passais-tu ton temps de perm' en heures de colle ?
Combien as-tu vu d'ânes dessiner au tableau ?
Combien de gros bonnets montés à l'échafaud ?
Marie do, Marie ré, Marie mi
Marie fa, Marie sol, Marie la, Marie si
C'est vrai déjà, tu vivais à la colle
T'étais peut-être une sainte, mais pas la sainte-nitouche
C'est vrai déjà, t'étais plutôt assez mûre
Pour aller ramasser les framboises à St Mury
Combien de marins sont passés à ton bord ?
Combien de bateaux ont croisé ton chemin ?
Combien de mains ont façonné ta coque
Et tissé les cordages qui gonfleront tes voiles ?
Marie do, Marie ré, Marie mi
Marie fa, Marie sol, Marie la, Marie si
Marie do, Marie do, Marie do, ré, mi
Maria dorée
1999
L’ACCALMIE
(Cours Jean Jaurès 1991 / Miroir aux Sources, 1999)
Titre original : J'ai vu
J'ai vu une lumière dans le creux de tes yeux
J'ai vu un ciel ouvert dans le vent de tes jeux
J'ai vu un voile blanc sur un bateau d'argent
J'ai vu ton rire d'enfant sous des regards méchants
Et j'ai le vague à l'âme sur une mer en flamme
Et j'ai le vague à l'âme dans un torrent de lames
J'ai vu une montagne dans le plus simple de tes mots
J'ai vu un chant d'automne sortir à la fonte des neiges
J'ai vu un arc-en-ciel s'envolant de ton thème astral
J'ai vu un lys en miel sous jets de pierres philosophales
Et j'ai le vague à l'âme sur une mer en flamme
Et j'ai le vague à l'âme dans un torrent de lames
J'ai vu un air de fête se tromper de tempête
J'ai vu un bac à sable empli de serpents et de vers
J'ai vu de beaux rivages salis de bidons et de pots
J'ai vu ses marécages devenir des cités de cages
J'ai vu une armada pointée sur un bouquet de fables
J'ai vu une âme en peine heureuse devant des gens qui s'aiment
J'ai vu des horizons ternis de toutes les maladresses
J'ai vu un mur de son entre toi et moi pour de bon
Verrais-je une accalmie ? Car l'histoire est finie
Verrais-je une accalmie ? Car l'histoire est finie
Et j'ai le vague à l'âme sur une mer en flamme
Et j'ai le vague à l'âme dans un torrent de lames
Verrais-je une accalmie ?
L'HIVER EST REVENU
(Miroir aux Sources, 15 avril 1999)
L'hiver est revenu (x3)
On croyait
Les beaux jours arrivés
Puis la neige
À nouveau est tombée
On sentait
Nos cœurs se réchauffer
Puis un froid
Glacial s'éprit de nous
L'hiver est revenu (x2)
On voyait
L'amour devenir plus fort
Puis le voici
À nouveau disparaître
On croyait
Qu'on s'aimerait toute la vie
Puis voilà
Qu'on ne s'aime plus du tout
L'hiver est revenu (x2)
On sentait
Le parfum du printemps
Puis on se retrouve
À la morte saison
On voyait
Les fleurs s'épanouir
Puis les voici
Toutes cachées, toutes gelées
L'hiver est revenu (x4)
Et c'est alors, qu'on s'en est allé
On est parti et on en est revenu
VIVRE EN PAIX ?
(Miroir aux Sources, 04 février 1999)
Les gens de les villes se croient les plus beaux
Les gens de les villes se croient les plus riches
Dans nos campagnes, on est bien tranquille
Dans nos campagnes, on n'est pas plus débile
Laissez-nous tranquille, on veut vivre en paix
Laissez-nous tranquille
"lâchez-nous !"
Les gens de les villes ont l'air bien malheureux
Avec leurs histoires à faire pleurer les morts
Les gens de les villes font peine à crever
Avec leurs navets qui ne veulent pousser
Laissez-nous tranquille, on veut vivre en paix
Laissez-nous tranquille
Les gens de les villes se tiennent par les coudes
Y a qu'à les voir faire, c'est à se fendre par terre
Y font pas rigoler, y sont vraiment très sérieux
Et même intelligents, quand y en a pour leur argent
"Un p'tit tour à la campagne ?"
Les gens de les villes n'ont pas l'air très gentils
Avec tous leurs problèmes non élucidés
Parce que c'est les meilleurs, parce que c'est les plus forts
Ils n'ont que de bonnes idées à faire apprécier au monde entier
"À d'autres !"
Laissez-nous tranquille, on veut vivre en paix
Laissez-nous tranquille
"Bordel !
LE CÉLIBATAIRE I
(Miroir aux Sources, 21 avril 1999)
- Anticipation
Oui, je suis célibataire
C'est mieux qu'être avec une mégère
Qui ne vous rend pas la vie légère
Ça serait même plutôt le contraire
Une mégère qui vous critique tout,
Une mégère se fout bien de vous
Et vous fait croire qu'ça vient de vous
Une mégère, ça n'aime pas du tout
Oui, je suis célibataire
C'est mieux que d'être grabataire
Ou de faire un tas de manières
Et de ramper devant sa rombière
Rombière, ça vous raconte des sornettes
Rombière, c'est pas nette dans sa tête
C'est passé d'âge, vous le retourne en rage
Une rombière, ça ne rie qu'après la bière
Oui, je suis célibataire
Et de ma vie, je veux être fier
Même si l'on me porte en civière
Mais sans mégère ni sans rombière
Oui, je suis célibataire
Mes sentiments vont en poussière
Je suis célibataire, je suis célibataire, je suis célibataire
Nananère, je suis célibataire, je suis célibataire
Et j'en suis fier
LE CÉLIBATAIRE II
(Echirolles, 16 octobre 1999)
- Anticipation
Oui, je suis célibataire
Et j'en veux à la terre entière
Avec tous mes amours déçus
Je n'en suis pas bien revenu
Avec mes pauvres sentiments
Que je trouvais très importants
L'isolement pour camisole
La folie douce des métropoles
Oui, je suis célibataire
Mais c'est pas pire qu'être en galère
Qu'être en dehors, sans réconfort
Qu'être en dedans, tout ravagé
Désorienté, mis à l'écart
On a déjà fait trop d'écarts
Comme empoté ou maladroit
Avec le cœur qui a pris froid
Oui, je suis célibataire
Comme on fait la crise de nerfs
Du manque d'estime de l'être aimé
De la solitude qu'on détestait
Oui, je suis célibataire
Mes sentiments vont en poussière
Je suis célibataire, je suis célibataire, je suis célibataire
Nananère, je suis célibataire, je suis célibataire
Qui en est fier ?
FILLE À MAMAM
(Miroir aux Sources, 01 août 1999)
Fille à maman, ta maman, c'est marrant est encore au Soudan
Fille à maman, ta maman, c'est navrant, s'en racle bien les dents
Fille à maman, vas-y retourne donc chez ta mère
C'est là, mijaurée, où sont restées tes belles affaires
Fille à maman, vas-y retourne à ton enfer, très cher
C'est là où tu brises tes chaînes et y fais tes prières
Fille à ma man man man man man
Fille à maman, chez maman, firmament sur les charbons ardents
Fille à maman, chez maman, veille à bien utiliser ton temps
Fille à maman, tu te complais dans ta galère de pierre
Emplie de tourments, de sentiments, de mots en l'air
Fille à maman, tu as fait sauté les barrières que
Des manants errants dressèrent sur ton chemin austère
Fille à ma man man man man man
Qu'allons-nous dire, qu'allons nous faire
Pour éclaircir tous ces mystères
Ceux qui te tantent, ceux qui te hantent,
Ceux qui te quittent, ceux qui t'astiquent l'ethique
Fille à maman, n'oublie pas ton "Pater noster"
Qui a vécu la pauvre guerre des cœurs, le brave homme de terre
Sois maman autrement et pense que si t'as des enfants
Botte leur donc un peu le cul pour qu'ils en fasse autant
Fille à ma man man man man man
Au fil d'aisance
RÉALITÉ CHÉRIE
(Paris, 19 décembre 1999)
Il ne désire plus revoir celle qu'il a tant aimé
Il ne désire plus revoir celle qui l'a délaissé
Il ne désire plus revenir sur les faits passés
Qui l'ont tant blessé, qui l'ont détourné de
Sa réalité, ta réalité, ma réalité chérie
Sa réalité a tant été bafouée, sa réalité a tant été méprisée
Qu'il en devenait un monstre, aussi avec lui-même, inhumain
Il en devenait un montre aussi aux yeux de celle qui comptait
Et de lui s'est moquée et de toutes les activités de
Sa réalité, ta réalité, ma réalité chérie
Il avait tant voulu, sa réalité réalisée
Mais elle n'en a pas voulu, d'aucun bougre ne se soit fait piégé
Par ses contraintes de réalité auxquelles il s'est alors identifié
Tout le monde peut se tromper et rester avec ses plaies à panser
Quand tout tout a été gâché, quand tout tout a été sabordé de
Sa réalité, ta réalité, ma réalité chérie
Elle a réussi à lui vendre tout un lot d'illusions
Acheté sans confession au sein de sa propre maison
"Fais-moi confiance", disait-elle, "soit patient dans ton hôtel",
"Un jour viendra, tu verras, où mon piano s'accordera
Avec tes cordes de guitares", "mais je m'en fend bien la poire de
Ta réalité, sa réalité, ma réalité chérie
C'est ma réalité, que vive ma réalité
Respecte ma réalité chérie
1998
BELLE FEMME
(Paris, 16 mars 1998)
Veux-tu de moi, belle femme
N'en ai pas l'air, belle femme
Mais dans ma tête, belle femme
Y'a du Quasimodo dans l'air
Je t'offrirai, belle femme
De ma bonté, belle femme
Ma gentillesse, belle femme
Y'a du Quasimodo dans l'air
Belle femme (x4)
Chui un peu moche, belle femme
Chui un peu con, belle femme
Un peu véreux, belle femme
Y'a du Quasimodo dans l'air
Tu es si belle, belle femme
Intelligente, belle femme
Et tolérante, belle femme
Y'a du Quasimodo dans l'air
Belle femme (x4)
Je t'ai choisi, belle femme
De l'infinie, belle femme
Femme de ma vie, belle femme
Y'a du Quasimodo dans l'air
Viens près de moi, belle femme
Avec ton minois, belle femme
Et ta douceur, belle femme
Y'a du Quasimodo dans l'air
Belle femme (x4)
Allons-nous en, belle femme
De ce qui te mine, belle femme
De ce qui te blesse, belle femme
y'a du Quasimodo dans l'air
La vie est belle, belle femme
Ne t'en fais pas, belle femme
Je t'aimerais, belle femme
Jusqu'à la fin des temps
Belle femme...
Sous cellophane
LADZI LE BOUFFON
(Miroir aux Sources, 14 octobre 1998)
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon de ces dames
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon du bois joli (x2)
Ah, ça ! Le Ladzi est un sacré moqueur
Un anodin farceur, un demeuré de cœur
Un type un peu râleur, mais ma parole d'honneur
C'est le bonbon au poivre et sel du bonheur
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon de ces dames
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon du bois joli (x2)
Ladzi fait plutôt dans le goût roudoudou
Le goût d'où ? Ladzi le goujat, ne sait d'où
Avec le Ladzi, ouais, c'est la zizanie
Des zozos, des zazous, des zygotes et les fous
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon de ces dames
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon du bois joli (x2)
Dis Ladzi, t'as pas bientôt fini tes inepties ?
Hé ! Youpi ! Voilà le Ladzi des Lazzaroni
Avec le Ladzi, en avant la zizique
Des zip et zap et zut et flûte et zoop dans la soupe !
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon de ces dames
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon du bois joli (x2)
Allez les bibiches, les ânesses, les lapines !
Allez les tigresses, les chevrettes, les vachettes !
Allez les renardes, les canardes, les nanardes
Et aussi les souris qui sourient à la vie
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon de ces dames
Coucou, c'est Ladzi, le bouffon du bois joli (x2)
ELLE DIT QU’ELLE
(Miroir aux Sources, novembre 1998)
Elle dit qu’elle m’aime
J’sais qu’c’est pas vrai (x4)
Qu’c’est pas vrai, qu’c’est pas vrai
Qu’c’est pas vrai, pas vrai de vrai
T'INQUIÈTE PAS
(Miroir aux Sources, novembre 1998)
Ne t'inquiète pas ma pute
ô pute, ô pute, ô pute (x2)
Tu auras tes biffetons
Glissés sous le paillasson
Ou tu auras tes biffetons
Là, placés sous l'édredon
Ne t'inquiète pas ma pute
ô pute, ô pute, ô pute (x2)
Tu auras tes biffetons
Ça vaut bien mieux qu'un sermon
Et il aura ses biffetons l'tonton
Car l'a travaillé dur… le con
RÉVEILLE LA NUIT
(Rue Clément, 14 septembre 1998)
Je me réveille la nuit
Car de ma vie n'ai accompli
Ce qui me tend vers l'infini
Je me réveille la nuit
Elle me sourit, elle me rend libre
Ce qui m'emplit de fierté à naître
Tout est calme, là c'est la paix
Personne ici pour m'embêter
Je me réveille la nuit
Un ange passe, la nuit s'efface
En poudrant d'or les amoureux
Je me réveille la nuit
Car c'est la pluie qui chante au lit
Voici l'automne, c'est monotone
Bientôt l'hiver, n'en ai que faire
Jamais trop tard pour se refaire
Je me réveille la nuit
Voulant chanter dans le silence
Les mots perdus, les cris du cœur
Je me réveille la nuit
Car le soucis tient son emprise
Sur le gros pavé qui nous sépare
Le temps s'enlace, je n'ai plus l'âge
Qu'on m'a prêté, 'chui désolé
Je me réveille la nuit
Car de ma vie n'ai accompli
Ce qui me tend vers l'infini
Je me réveille la nuit
MOE RIKIKI
(Miroir aux Sources, novembre 1998)
Moe Rikiki, c'est la fête des amoureux
Moe Rikiki n'est pas là mais elle est là
Moe Rikiki, c'est le jour des gens heureux
Allez Mori, on va pas en faire tout un plat
Moe Rikiki fait des peintures de l'Afrique
Moe Rikiki, qui donne, elle dans les Arts-Plastiques
Moe Rikiki, oui les mots en "i", on en rie
Moe Rikiki, Morikikouyou, Mori qui ?
Moe Riki... qui va là ? Te fais guili-guili
Avec des mots, Moe kiki me ferais petit
Moe Rikiki, Mori, bon, t'es mignonne à souhait
Ah mais Rika Mori, tu ris et tu me plais
Moe Rikiki est avertie, Moe Rikiki est convertie
Moe Rikiki est affranchie, More Rikiki à l'infini
Moe qui ? Moe qui ? Moe qui ?
Moe Rikiki, lucky, est une femme libre
Comme on en trouve ici pas même dans les livres
Avec Mori kiki, tout autour de vous vibre
Moe Rikiki, Moe, c'est un ange du paradis
Moe Rikiki, ne pousse donc pas tous ces cris
Moe Rikiki, ne te fais pas tant de soucis
Moe Rikiki, allez on fait ami-amie
Mori qui ? Kiwi, quand on l'aime c'est pour la vie
Moe Rikiki, princesse de charme
Moe Rikiki, luciole de parme
Moe Rikiki, dame des dames
Prend son envol au pays de cocagne
Moe Rikiki est attachante
Moe Rikiki, elle est bandante
Moe Rikiki, elle est craquante
C'est comme ça qu'elle était mon amante
Moe qui ? Moe qui ? Moe qui ?
Moe Rikiki, c'est la fête des amoureux
Moe Rikiki, c'est le jour des gens heureux
Moe Rikiki, moins on en veut plus on en veut
Moe Rikiki, éternelle petite ingénue
Toute nue, toute nue, toute nue
ELLE PLEURE
(Miroir aux Sources, novembre 1998)
Elle pleure (x3)
Elle pleure sur sa vie, emplie de soucis
Elle pleure du malheur, logé dans son cœur
Elle pleure les amis qui avant étaient gentils
Elle pleure son bonheur comme fondu dans le beurre
Elle pleure (x2)
Elle pleure son passé, toujours à regretter
Ses rêves de liberté laissés sur la chaussée
Elle pleure les amants, les fantômes inquiétants
Elle pleure ses misères écrasées sous la pierre
Elle pleure (x2)
Elle pleure sur l'amour de la sève des beaux jours
Elle pleure sur l'avenir qu'elle aimerait définir
Elle pleure dans son giron en sortie de ses gonds
Elle pleure sur les pâquerettes qu'on lui a mis dans la tête
Elle pleure (x2)
Elle pleure les enfants, maintenant auraient été grands
Elle n'a pas voulu ni pu quand il était temps
Elle pleure sur les garçons transformés en glaçons
Elle pleure en la demeure du foyer de sa peur
Ding dong ...
Elle pleure sa beauté qui jadis la bonifiait
Elle ne veut pas d'enfants, elle dit qu'elle est trop vieille
Qu'elle à raté sa vie, qu'elle a loupé le coche
Priez pour ce qu'elle donne, pour elle sonnent les cloches
Elle pleure (x3)
1997
ON FAIT L'AMOUR
(Rue Clément, été 1997)
Je lui caresse le dos, je lui caresse les reins
Je lui caresse le ventre, je lui caresse les seins
Je lui caresse les jambes, je lui caresse les mains
On fait l'amour et c'est bien
Je lui caresse les pieds, je lui caresse les joues
Lui effleure les cheveux et me noie dans ses yeux
Là, Je lui dis "je t'aime" en baisers dans le cou
Là, elle se fait la reine de mes rêves les plus fous
On fait l'amour et c'est bien
Je me glisse en ses formes, en épouse les contours
La bouches rivée à ses lèvres, collés nez contre nez
J'agite mon métronome, l'instant nous est conté
On a croqué dans la pomme, nous voilà enlacés
On fait l'amour et c'est bien
C'est bien
Je lui caresse le dos, je lui caresse les reins
Je lui caresse le ventre, je lui caresse les seins
Je lui caresse les jambes, je lui caresse les mains
Je lui caresse d'amour, en route au 7ème ciel !
Je l'aime, je l'aime, je l'aime à n'en pas finir
Je l'aime, je l'aime pour n'en plus finir de vivre
On fait l'amour et c'est bien
C'est bien, c'est bien, c'est bien
On fait l'amour, on fait l'amour
On fait l'amour et c'est bien
C'est bien, c'est bien, c'est bien
On fait l'amour et c'est bien
Bien, bien, bien
L'ALCOOL & TOI
(Rue Clément, 05 avril 1997)
L'alcool perd ceux qui ne savent pas
L'alcool personnage et toi tais-toi
L'alcool perd ceux qui n'assument pas
L'alcool perd Noël et tu t'y crois, de bois
L'alcool n'est pas le responsable
Regarde-toi et mets ta tête dans le sable
L'alcool a fait de toi son quatre heures
Regarde-toi et mets les pendules à l'heure
L'alcool et toi font deux, font deux fendus en deux
L'alcool et toi font deux !
L'alcool gagne sur ton cerveau
C'est pas de sa faute, c'est toi qui fait le beau
L'alcool gagne sur ta cervelle
Ça s'voit belle, que tu ne manges pas d'sel, d'oseille
Et L'alcool joujou, à qui perd gagne
L'alcool joue et toi tu vas au bagne
L'alcool joue, se joue si tu ne jouis
L'alcool joue, se joue si tu ne fuis
L'alcool et toi font deux, font deux fendus en deux
L'alcool et toi font deux !
Hé toi, gars, t'as dû péter les plombs
Toi fille, tu confonds la cuisine
Toi gars, t'es bien roi des couillons
Toi fille, t'es plutôt misogyne
Hé toi, p ère, t'es loin du saint-esprit
Toi m ère, t'es pire qu'une vipère
Toi p ère, t'es noyé dans l'oubli
Toi m ère, amène la serpillière
L'alcool et toi font deux, font deux fendus en deux
L'alcool et toi font deux !
On voit bien qu't'en profites pour sortir tes âneries
On voit bien qu'tu fais semblant et que tu t'ennuies
Alors pourquoi bois-tu si t'as pas l'goût d'la vie
Si t'es pas réceptif reste avec ta connerie, au lit
Car l'alcool trompe la réalité
C'est bien connu, mais c'est elle qui t'as trompé
Un crétin qui boit s'ra encore plus crétin
Un malin qui boit s'ra encore plus malin
Et nous on s'amuse, on s'amuse les copains
Et nous on s'amuse, on s'amuse les copains
PAIN DE SÈVE
(Rue Clément, 14 août 1997)
Il a trouvé la femme, son petit cœur s'enflamme
Il a trouvé la dame de ses rêves pain de sève
Il a trouvé la chair, la chair qui lui est chère
Il a fait de madame, la fée du roi de pâme
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
Je suis zamoureux de toi
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
Tu es zamoureuse de moi
Il a trouvé la dame au bord de l'eau sereine
Il a trouvé la reine dans le jardin d'Éden
Il a trouvé la chance, la chance qui s'élance
Vers ce bonheur congru, vers ce bonheur ardu
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
Je suis zamoureux de toi
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
T
u es zamoureuse de moi
Il a touché la flamme, voici l'amour qui flâne
Flanelle et céréales, d'amour au cœur et d'âme
Il a vécu douceur, tendres moments meilleurs
Il a vécu chaleur, ces divins alizés
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
Je suis zamoureux de toi
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
T
u es zamoureuse de moi
Monsieur qu'il est content, madame elle est heureuse
Qu' il est charmant le sieur et puis aussi la dame
Monsieur qu'il est vivant, madame est entraîneuse
Et aussi qu'elle est belle et aussi tous les deux
Tout ça c'est bien joli, tout ça c'est bien mignon
Plie bagages à Paris ou plie bagages à Lyon
Tout ça c'est bien la vie, tout ça c'est bien le monde
Tout ça et puis tout ça et puis tout ça tout ça
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
Je suis zamoureux de toi
Viens vite ma chérie, ma chérie, ma chérie
T
u es zamoureuse de moi
Il a trouvé la femme, la femelle idéale
La femelle à mamelles, celle qui fait des enfants
Là il se place en mâle, en mal de vivre à deux
Met le valet en place et dansent les zamoureux
LA FILLE MULTICOLORE
(Rue Clément, novembre 1997)
Elle a des cheveux rouges, lèvres de poisson-clown
Elle a des cheveux bleus, garçon d'elle amoureux
Elle a des cheveux jaunes, un crayon métronome
Elle a des cheveux verts couplés d'un beau derrière
C'est la fille multicolore
En color, c'est comma qu'on l'adore
C'est la fille multicolore
Avec son corps plein de trésors multicolores
Elle a des cheveux noirs, fard d'animal du soir
Et des cheveux marrons, collants et pantalons
Elle a des cheveux gris aux desseins de sa vie
Et des cheveux oranges à l'ambre d'huile des Andes
C'est la fille multicolore
En color, c'est comma qu'on l'adore
C'est la fille multicolore
Avec son corps plein de trésors multicolores
Elle a des cheveux roses, un parfum d'eau de rose
Elle a des cheveux blancs entourés d'un turban
Et des cheveux violets, qui sera son valet ?
Elle a des cheveux mauves en bouquet de fleurs d'aube
C'est la fille multicolore
En color, c'est comma qu'on l'adore
C'est la fille multicolore
Avec son corps plein de trésors multicolores
Des cheveux magenta, des cerises au foie gras
Des cheveux indigo formés de boucles d'eau
Elle a des cheveux cyan aux yeux de son amant
Des cheveux acétate aux milliers d'aromates
C'est la fille multicolore
En color, c'est comma qu'on l'adore
C'est la fille multicolore
Avec son corps plein de trésors multicolores
ELLE RIT
(Rue Clément, 12 novembre 1997)
Elle rit, couleur des peines de cœur
Elle danse les fleurs dans le moteur
Elle vit la tête pleine de couleurs
Elle est saveur dans le bain d'amateur
Ma baby a le temps de changer de vêtement
Ma baby a le temps de choyer son amant
Elle aime les teintes en demi-teinte
Elle fait des fresques de toréador
Elle est parée de boucles d'or en feinte
Formées de cubes de mosaïque oblique
Elle couche du plâtre à l'argile diluée
Dépeint des dieux céramique vernissée
Un manuscrit enluminé persan
Des anges aux ailes d'un rouge éclatant
Ma baby a le temps de changer de vêtement
Ma baby a le temps de choyer son amant
Elle se dandine dans une robe outremer
En sandalettes aux couleurs acryliques
Faïence persane et motifs de tissus
Pigments anciens, matériel égyptien
Visage en fondu d'un voile transparent
Teinture de laine empreintée d'orpiment
Porcelaine kaolin finement décorée
Palette ambrée brûlée, un soir d'été
Ma baby a le temps de changer de vêtement
Ma baby a le temps de choyer son amant
Nombre couleurs de l'âme humaine
Au coin du Café de la Nuit
Le Cri pastel et caséine
Au seuil de La Frise de la Vie
Des sentiments de dégradés
En tonalités chaudes ou froides
Réminiscence d'images osées
Pinceaux géants multipliés
Ma baby a le temps de changer de vêtement
Ma baby a le temps de choyer son amant
Des vibrations de la lumière dans l'air
Taches et coups de brosses apparents
Miroitements et mouvements futiles
Tout en contraste au bout du fil
Aquarelle harmonie drapée
De La Ville de Lumière austère
Marie, la sainte reine des cieux
Toute en huile sur un tableau bleu
Ma baby a le temps de changer de vêtement
Ma baby a le temps de choyer son amant
Posée la roue musicale des couleurs
Du spectre au nombre de sept jours
Toutes en habillé de riche brocart
Éclairés nocturnes aux nus déformés
Voici le temps des bas de laine
Voici Le Chant des voyelles
A noir, E blanc, I rouge
O bleu, U vert de Miro
Ma baby a le temps de changer de vêtement
Ma baby a le temps de choyer son amant
Elle rit, elle rit, elle rite, elle rit, elle rit
Elle rit, elle rit, elle rite, elle rit, elle rit
Hi !
AMOUR EN CALEMBOUR
(Rue Clément, 9 juin 1997)
Tu vis d'eau fraîche et d'amour
De petits riens et de tout
Aussi, tu vis de l'amour
Mais à temps plein tu fais le tour
Du calembour de l'amour
Tu tombes amour, eux aussi
Pas de velours, pas sans amour
Ni de détours au coin du jour
Tu aimes les rimes, ça rime en "our"
Les ribambelles de nos amours
Tu vis les belles, les belles autour
De tes amours en calembour
Tu cours toujours car en amour
Aux beaux discours de ses recours
Dialogue en sourdine sous les mots
Les maux balourds de mise à jour
En calembour (x4)
Tu dis qu'on s'aime, c'est de l'amour
De l'amour fou, de l'amour saoul
On s'aime, on s'aime, encore l'amour
Toujours l'amour, l'amour, l'amour
Tu dis qu'on s'aime, pas qu'en amour
Dans le séjour de non-retour
Tu l'attendrais car en amour
On s'attendrit de nos humeurs
En calembour (x4)
Tu vis d'eau fraîche et d'amour
Tu cales en bourres du bout des doigts
T'éprends d'amoré au bout des pieds
Tout dans le corps sage des hauteurs
Et tu t'envoles, là ça décolle
Sur les visages de ses rondeurs
Tu pars en nage, ça la rend folle
Vers les rivages de tes amours
En calembour (x4)
DIFFÉRENCES
(Le Carina, 24 mars 97)
Dieu vous aime, différences
Dieu vous aime, apparences
Différentes couleurs, différents feelings
Différentes ardeurs, thèmes à contrecoeur
Dieu vous aime, différences
Dieu vous aime, apparences
Différents malheurs, différentes médecines
Différentes chaleurs, fleurs dans le moteur
Les différences, on s'en balance
Si elles balancent, sans indifférences
Dieu vous aime, différences
Dieu vous aime, apparences
Apparents bonheurs , apparentes envies
Apparents sur l'heure, en tout lieu, tout honneur
Apparents moqueurs, apparentes cuisines
Apparents voyeurs, peur de chandeleur
Les apparences, en transhumance
Dans l'ignorance, se passent de nos méfiances
Dieu vous aime, différences
Dieu vous aime, apparences
Différentes références
Apparentes différences
NOTRE HISTOIRE
(Echirolles, automne 1997)
Si notre histoire est le fruit du hasard
C'est pas trop la peine de se faire tant d'histoires
De belles histoires à boire ou d'histoires à déboires
Et oui, c'est bien de tout ça qu'est donc fait notre histoire
Notre histoire a commencé bien avant
Qu'elle ne se déclare vraiment en tant qu'histoire
Les fruits du passé sont des fruits dépassés
Plantons de nouvelles graines pour se récompenser
Des bienfaits que l'amour nous a vraiment porté
Jusqu'à ce jour où nous avons bien mérité
De goûter les fruits sucrés, là haut dans les cocotiers
De nos amours fanés, de nos amours damnés
Jusqu'à en perdre le pied de félicité
Et tomber ventre à terre vers d'autres destinées
Qui se dessinent en l'air de nos cœurs héritiers
Et se peaufinent au loin dès l'aube du petit matin
Câlin et enivrant d'avenir percutant
De tant et tant d'absents qui nous sont revenants
De ces amours blessants qui nous créent des tourments
Si notre histoire est le fruit du hasard
C'est pas trop la peine de se faire tant d'histoires
De belles histoires à boire ou d'histoires à déboires
Et oui, c'est bien de tout ça qu'est donc fait notre histoire
L'histoire se passe dans un congloméré
D'agglomérats inespérés
La fille avec le garçon est un rêve du garçon
Le garçon avec la fille, un rêve de la fille
Elle est gentille, elle est belle
Elle est souriante et frêle
Le garçon l'aimait déjà avant de la connaître
Et ne le savait pas, Oh la !
La fille ne s'était pas douté que le garçon l'aimait
Le temps passa donc le coût de plusieurs années
Puis le garçon et la fille se sont rencontrés
Et là, ils ont décidé de s'unifier
Le parfum et l'odeur de la fille se répandait
Dans l'air que le garçon aimait à respirer
Il remerciait l'instinct qui les attirait
La chance et le bonheur qui les assemblaient
Si notre histoire est le fruit du hasard
C'est pas trop la peine de se faire tant d'histoires
De belles histoires à boire ou d'histoires à déboires
Et oui, c'est bien de tout ça qu'est donc fait notre histoire
Notre Histoire (x3)
C'est ça l'amour, c'est ça l'amour, c'est ça l'amour,
C'est des salades et compagnie, c'est des saladécalcomanie
Viva Maria & Joseph, Roméo, Juliette & Jeannot !
Corinne & Jeanne & Belzébuth, Tintin et Milou et Nounours !
UNIVERS CLOS
(Le Carina, février 1993 / Rue Clément, 28 novembre 1997)
Version intrumentale : Une fin en soi
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, vas-y fais ton boulot
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, au milieu des zéros
Vas-y fais le héros, au milieu des fagots
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, parmi les godillots
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, au milieu des idiots
Vas-y fais le gros dos, les idiots ont bon dos
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, tu vas te lever tôt
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, si tu n'es pas trop sot
Du haut de tes sabots, on te tire dans le dos
Prends-toi dans le jeu
Prends-toi dans le Je
Viens donc voir la lumière qui te peaufine un éclair
Viens donc prendre un peu l'air sur ta face de l'enfer
Auquel tu aspires de ton vivant
C'est désespérant
Tu as perdu le goût de vivre
Pourtant tu vis et c'est un leurre
Nous ne sommes plus à l'heure des pleurs
Car le charme demeure en la demeure
Tes souvenirs passés te font périr
Tes sentiments nouveaux te rentrent dedans
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, métro boulot dodo
Prends-toi dans le jeu de cet univers clos
Prends-toi dans le jeu, au milieu des salauds
Dans cet univers clos, quelle est la météo ?
Dans cet univers clos, la mort s'en vient trop tôt
1996
À JAMAIS
(Londres, septembre 1996)
Il a voulu partir, il n'est pas revenu
Il a laissé tombé, l'accent qui l'a miné
À force de vivre en rêve, pour se faire oublier
L'ami a disparu, de tous les points de vue
À jamais, à jamais, à jamais, ouais !
Il a voulu partir, il a voulu s'enfuir
Il n'est pas revenu, comme prévu, convenu
Il a tout détesté, il a tout regretté
Il s'est laissé aller, et a tout emporté
À jamais, à jamais, à jamais, ouais !
Il a voulu s'enfuir, d'une envie de vomir
Porter sa dépression, en toute autre maison
Il a voulu mourir, il a voulu partir
Porter sa dérision, versant d'autres versions
À jamais, à jamais, à jamais, ouais !
Il ne sait plus quoi dire, il ne sait plus quoi faire
Partir ou revenir, s'il doit faire des affaires
S'enfuir ou bien mourir, d'une envie de gémir
D'une envie de vieillir, d'une envie de partir
À jamais, à jamais, à jamais, ouais !
LA TRISTESSE
(Londres, septembre 1996)
La tristesse est une ânesse qui n'a pas eu sa carotte
La tristesse ne prend qu'un "s" quand d'allégresse, elle poireaute
Tt la tristesse, que le bas blesse, offre sa place à la marotte
Quand manifeste de la tristesse, tout en souplesse, elle t'emporte
La tristesse, la tristesse
Seul et indéterminé (ô hé !)
Quand d'illusions, bercé à souhait (tu es)
Veule et en fac-similé (elle est)
D'accès facile, émancipée (hé hé hé !)
La tristesse est une princesse qui n'a pas eu sa place au trône
Et la tristesse, prise de faiblesse, s'accouple au cavalier d'aumône
C'est la tristesse, la triste hôtesse des journées pleine de maladresse
C'est la tristesse, l'humble maîtresse, déshonorée du côté fesses
La tristesse, la tristesse
Tel un cachottier des 4 murs (mûrs)
Noyé de bienfaits évaporés (parfaits)
Démultipliés outre mesure (sûrs)
Entre des yeux philharmonieux (mieux mieux mieux)
Elle est trop gourmande pour engouffrer (en fait)
Des sentiments de désœuvré (de vrais)
Elle est trop charmante pour attraper (yé hé hé...)
L'oiseau bleu qui l'a piégé (vers à pied)
La tristesse, est-ce la tristesse ? Qui fait donc tous ces sons en "s" ?
Quand la tristesse sort de sa caisse, cessent ces sons, ces soucis cessent
C'est la tristesse, la cafardeuse, la presque plus triste qu'elle même
C'est la tristesse, la rude confesse, la prude qu'on laisse à la paresse
La tristesse, la tristesse
Quand passe la chance dans la danse (danse)
Danse de l'aventure au sens commun (certain)
Autour de l'ambiance qui balance (transe)
Où s'équilibrent les lendemains (des refrains)
Elle se regarde t'éloigner (ô yeah !)
Toute élancée d'électricité (ô yeah !)
Elle se regarde témoigner (yé hé hé...)
Sur le décret de tes années (vase à pieds)
La tristesse est une ânesse qui n'a pas eu sa carotte
La tristesse prend plus d'un "s", quand d'allégresse, elle poirvreaute
Quand elle engraisse, elle s'affaisse et fait fissa de ses promesses
Après tout ça, qu'est-ce qu'il reste ? C'est la noblesse de la tristesse !
AÏE AÏE AÏE
(Croix-Rousse, octobre 1996)
Aïe Aïe Aïe, mais qu'est-ce que tu fais ?
Aïe Aïe Aïe, 'faut néni rigoler !
Aïe Aïe Aïe, mais qu'est-ce que tu fais ?
Aïe Aïe Aïe, tu as le doigt dans l'nez !
Tu as à choisir une direction (as-tu ?)
Tu as à trouver un coin de voie lactée (as-tu ?)
Tu dois retenir une solution (dois-tu ?)
Tu dois fréquenter des lieux attitrés (dois tu ?)
Tu dois définir un bon plan d'action (dois-tu ?)
Tu dois regarder où tu mets les pieds (ah ! hé !)
Écoute ton coeur et ses propositions,
Mais fais bien attention de ne pas t'égarer !
Aïe Aïe Aïe, on va te signaler (hé !)
Aïe Aïe Aïe, de n'être ce que tu es (hé !)
Aïe Aïe Aïe, on va te reprocher (hé !)
Aïe Aïe Aïe, de faire ce que tu fais
Tu vois, tu dois toi ; dois-tu ? Toi tu vois ! (ah que !)
Que dois-tu ? Vois-tu ? Vois-tu, toi tu dois ! (vois-tu ?)
Tu te fais remarquer à faire ce que tu fais (fais-tu ?)
Tu te fais observer, tu fais ce qu'il te plaît (hé qu'est-ce ?)
Qu'est-ce que tu veux, que tu peux, que tu as ? (hé qu'est-ce ?)
Qu'est-ce que tu, qu'est-ce que t'as ? Allez va, ça ira ! (et tu)
Tu te fais attraper, la main prise sur le fait (ah !)
Tu te fais regarder, tu as le doigt dans l'nez !
Aïe Aïe Aïe, tu te fais bassiner (hé !)
Aïe Aïe Aïe, tu te fais bananer (hé !)
Aïe Aïe Aïe, mais 'faut néni rigoler (hé !)
Aïe Aïe Aïe, tu vas le regretter !
Toi tu, toi tu, toi tu, c'est toi et pas un autre (heu tu !)
Que tu tutoies, que tu vouvoies, tu resteras des nôtres (heu t'as !)
T'as ce que t'as, t'es ce que t'es, tu nous fais bien marrer,
Alors c'est comme tu voudras, mon vieux, allez tu la refais !
Aïe Aïe Aïe, mais qu'est-ce que tu fais ? (hé !)
Aïe Aïe Aïe, 'faut néni rigoler ! (hé !)
Aïe Aïe Aïe, mais qu'est-ce que tu fais ? (hé !)
Aïe Aïe Aïe, tu as le doigt dans l'nez !
GLANDU Q
(Le Carina, avril 1996)
Glandu pue du Q, pue du Q, Glandu Q tu...
Glandu pue du Q, Glandu Q, que tu pues !
Glandu pue du Q, pue du Q, Glandu Q tu...
Glandu pue du Q, que tu pues, Glandu Q !
Tu pues Glandu, rien à voir avec la vue
Tu pues Glandu, y semble bien qu'ça vient d'ton Q
Tu pues Glandu, que pourrait-on en dire de plus ?
Tu pues Glandu, comme difficile de puer plus !
Glandu, hue, hue, hue (x2)
Voilà le Glandu, il est sorti dans la rue
"Bonjour Monsieur Glandu, que fais-tu de si contenu ?"
"Ne m'appelle pas Glandu, tu vois bien que j'tombe des nues !"
"La question n'est pas là d'ssus, rien à voir avec la vue !"
Bien très cher Glandu, donc te voilà le bienvenu
On a l'besoin obtus d''se débarrasser des mouches
Si tu trouves ça louche, alors oublie un peu ton Q
Et assieds-toi dessus et fais comme si t'avais vécu
Glandu l'est un peu fainéant, Oh ! Ça l'est pas bien méchant !
Mais à cause de son p'tit défaut de Q, pets dans les rangs
Oh ! Ben si j'avais su ça, jamais je ne serais v'nu
C'est juste que Glandu, bévue, on a beau dire, il pue !
Est-ce que cette histoire de pets vaut encore un couplet ?
C'est sur qu'elle n'équivaut pas celles issues d'Cape et d'Épée
Si ça peut rassurer Glandu d''savoir qu'après toute crue
Il est loin d'être le seul élu à saluer du Q !
Glandu, hue, hue, hue (x2)
Glandu pue du Q, pue du Q, Glandu Q tu...
Glandu pue du Q, Glandu Q, que tu pues !
Glandu pue du Q, pue du Q, Glandu Q tu...
Glandu pue du Q, que tu pues, Glandu Q !
VIENS AVEC MOI
(Sallanches, novembre 1996)
Viens avec moi et on ira par là
Où le soleil ira, où il se tournera
Viens avec moi, on suivra pas à pas
Où il se trouvera, le souffle auquel on croit
Avec moi, avec toi
Viens avec moi et on imitera
Le gros son des hautbois, là sous les acacias
Viens avec moi et si tu ne dors pas
On éveillera là, les habitants des bois
Avec moi, avec toi
Viens avec moi, tout se commencera
Tout s'éternisera, ça ira tu verras
Viens avec moi, ce s'ra comme tu voudras
Ce s'ra où tu voudras, ça n'en finira pas
Avec moi, avec toi
Viens avec moi et on martèlera
Aux gras sons des tambours, des airs de rabat-joie
Viens avec moi et on s'envolera
À la tombée du jour, d'un délit d'entrechat
Avec moi, avec toi
Viens avec moi, on se racontera
Et puis on s'aimera, la vie c'est du cinéma
Viens avec moi, le ciel illuminera
Dans le fond de la nuit qui te tient dans ses bras
Avec moi, avec toi
Viens avec moi, viens avec toi (x4)
Avec moi, avec toi, avec moi
Avec toi
1995
LIBERTÉ RÊVÉE
(Cours Jean Jaurès, 1989 / La Lucarne, 1995)
Versions originales : Mama Town et Ici, partout, ailleurs
Tu m'as parlé, voilà déjà quelques années
Sans, Liberté, que j'ai à te chercher
Quand, Liberté, je pensais tu existais
Tu m'as aimé, avant de t'en aller
Liberté (yié-yié), je t'ai rêvé
Quand liberté (yié-yié), tu m'as manqué
Liberté donnée, si tu sais en profiter
Liberté fanée, à qui reste prisonnier
Décidé, osé, de partager tes idées
Liberté rêvée, au jour tu m'as inspiré
Liberté (yié-yié), je t'ai rêvé
Quand liberté (yié-yié), tu m'as manqué
Liberté volée ou Liberté méritée
Avec un projet, tu peux faire ce qu'il te plaît
Yodel 1 : Yodel 2 :
Laï la laï la laï hou La laï la laï la
Laï la lai la laï hou Hou la la hou la - la
Laï la laï la laï hou La la hou la la hou
Laï la laÎ la laï hou Hi laï laï laï
Laï la laï la laï hou Hou la laï laï hou
Laï la laï la laï hou Li hou laï li hou la
Laï la laï la laï hou La laï la laï
Laï la laï la laï hou Li hou laï li hou la...
Yodel 1 : La laï la laï laï, La laï la laï laï , La laï la laï laï, Hou...
Yodel 2 : Li hou laï li hou laï li hou laï li hou laï, Li hou laï li hou laï li hou laï, Hou...
Toi qui voulais la vraie Liberté, pourtant privée
Tu l'aurais gagnée, si t'avais mieux considéré
Liberté (yié-yié), je t'ai rêvé
Quand liberté (yié-yié), tu m'as manqué
Et si c'est Liberté le symbole de la paix
Est-ce qu'Égalité rime avec le mois de mai
Et si tu m'apparaît comme je t'ai imaginé (yé-yé)
Ô ma Liberté, jamais je ne t'oublierai
CHER COUSIN
(Le Lucarne, 1995)
Le 5 mai 1979, dans une rue sombre de la ville
J'aimais bien mon Cousin (mais mon Cousin)
Mais il est parti l'esprit malin (malin, malin)
J'aimais bien mon Cousin (mais mon Cousin)
Il n'a pas survécu au lendemain
Cher cousin (x2)
On écoutait Pogo, l'émission punk (à la radio)
Et y f'sait d'la moto avec ses potes (et son cousin)
Il s'est payé un mur en un murmure (sur la bordure)
C'était un coup dur d'une tristesse pure
Cher cousin (x2)
C'est arrivé un soir,même assez tard (case à départ)
Il filait, "motard" dans la nuit noire (du mal à voir)
À la vue de l'obstacle, il a freiné (ce qu'il pouvait)
Et la moto est tombée sur le côté (a valdingué)
Trompé par un effet de lumière (fée de lumière)
Il s'est envolé dans un éclair (chemin arrière)
Le cou brisé net en vol plané (il a chuté)
Rien eu à faire pour le ranimer
Cher cousin (x2)
Mourir à 18 ans, c'est pas marrant (pas assez grand)
C'est plutôt navrant pour ses parents (par en dedans)
L'avenir stoppé en plein élan (en s'y rendant)
Inanimé passé, toujours présent
Cher cousin (x2)
J'me dis "c'est bête, il était chouette" (c'était la fête)
En roulant-boulant sur ma mobylette (il était chouette)
C'est pas des farces à faire à cet âge (quand t'as la rage)
Même quand t'habites le dernier étage (de l'œsophage)
Easy Rider, Vis libre ou mœurs (sur son tee-shirt)
Partir ailleurs, Fruit of the Loom (du Baby Boom)
Regard intérieur, musique au cœur (bien avant l'heure)
Cousin fantôme, au delà des mots
J'aimais bien mon Cousin (mais mon Cousin)
Mais il est parti l'esprit malin (malin, malin)
J'aimais bien mon Cousin (mais mon Cousin)
Il n'a pas survécu au lendemain
Cher cousin (x2)
SOLEIL BRILLE
(Colline du Mûrier, août 1995)
Brille brille brille brille brille, Soleil brille !
Y'a des filles sur la plage (sont sages)
Y'a des poissons qui nagent (des nages)
Y'a des marins au loin
Retour aux lendemains (sereins)
C'est dans un beau cadrage (d'images)
Qui ravit à tout âge (en page)
Qu'on soit le plus malin
Ou l'dernier des crétins (sereins)
Y'a des coins qu'on partage (de rage)
Allongés sur le sable (affable)
Les canards font coin-coin
Les rayons font du bien (au teint)
Brille brille brille brille brille, Soleil brille !
Chaleur et crustacés (sont nés)
Au milieu de l'été (où t'es)
Les maillots remontés, ajustés
Y vont bronzer (zélés)
Corps serrés, parfumés (au thé)
Prêts-à-porter de main (bain tiens !)
Mouillés à l'eau salée
C'est parfait pour brasser (couler)
Regards ripés, cils vers le ciel
Déjà la peau qui pêle (s'en mêle)
À peine fait son effet
Qu'faut déjà r'commencer (blousés)
Brille brille brille brille brille, Soleil brille !
Les filles posent sans vitrines (sont fines)
Les marmots font les sots (dodo)
Les mémés sont ombrées
Les pépés ont les pieds au frais
Les serviettes font assiettes (des miettes)
Les parasols décollent (envol)
Les bouées sont gonflées
Les citrons sont tournés (au lait)
Bientôt falloir s'en aller (mais)
C'était bon d'flemmarder (en paix)
Repos bien mérité
Rêvassé, potassé, dosé, équilibré
C'est la fin de l'été (santé)
Saisonniers alimentés (et)
Poissonniers défrayés
Marinés pour l'année (d'après)
Brille brille brille brille brille, Soleil brille !
ROBOT IDIOT
(Place des géants, 1987 / La Lucarne, 1995
Version originale : Little Meat
Robot idiot (x3)
C'est un robot, c'est un idiot, c'est un robot idiot
Un robot humain de chair aux idées préconçues
Un robot terrien de pierre aux pensées retenues
C'est un robot qui n'est pas trop sot mais simplement idiot
Robot idiot (x3)
Un robot idiot qui sait tout sans appris
Intello zéro qu'est pas fou dans sa vie
Idioté, répété, ajourné, grelotté
C'est héros d'un robot d'y aller au boulot
Robot, l'est qu'un idiot que d'un coup transporté
Ses pensées hébétées s'évaporent en fumée
Idiot, l'est qu'un robot que d'un sou dépensé
Ses idées persistées sont collées au passé
Robot idiot (x3)
Robotée arrêtée, rabotée persistée
Idiotée promotionnée
Robotée au rabais qu'un idiot
Perd ses mots qui ont été conditionnés
Robot sot dérobé d'idéaux
Changé d'eau détournée d'humanité
Lot idiot enrobé, tenté mâcher robot
Saboté, étiqueté
Robot idiot (x3)
MON AMI CHICHI
(Place des géants, 1987 / La Lucarne, 1995)
Version originale : My Freak
C’est mon ami Chichi, Chichi c’ui qu’est pas chiche
Un Chichi qui chipote alors que chui son pote
Mais Chichi ça suffit, arrête tes chichis !
C’est pas bientôt fini cette vie ? À la fin tum’ennuies
C’est du Chichi, tout du Chichi craché
C’est du Chichi, tout du Chichi
Chichi a des phobies, des lubies affranchies
Des ‘qui’, des ‘quoi’, des ‘que’, des ‘quand’,
des ‘ah mais c’est pas dit’
Chichi va sans souci dire tout ça malgré lui
Matgré tous les chichis aussi qu’il y a dans l’infini
C’est du Chichi, tout du Chichi craché
Ça c’est, c’est ça (x3)
Du Chichi, tout du Chi… (x2)
C’est du Chichi, tout du Chichi
Chichi fait qu’m’embêter, toujours à m’aquiner
Y n’pense rien qu’à tout gâcher ; t’es pire
Qu’une toupie, Chichi, tu te crois tout permis
J’veux m’en aller d’ici, par où est la sortie ?
C’est du Chichi, tout du Chichi craché
Ça c’est, c’est ça (x3)
C’est du Chichi, tout du Chi… (x3)
C’est du Chichi, tout du Chichi craché
PETITS MORCEAUX
(Place des géants, 1987 / La Lucarne, 1995 ;
d'après My Heart Belongs to Daddy, Cole Porter, 1938)
Version originale : Lolita
Bigoudi Bigoudi Bigoudi bi bi (x3)
Bigoudi Bigoudi Bigoudi bi bi bi bi bi
Son nom n'a pas d'importance
Elle n'est personne aujourd'hui
Sa vie n'a plus aucun sens
Car son Amour est parti
Il a tiré sa révérence
En un mot s'est enfuit
Au petit bonheur la chance
Il lui a dit : "c'est fini"
Bigoudi, c'est fini (x8)
Sur le moment, elle n'a rien voulu en croire
Mais juste après elle était convaincue
Il est bien parti, il a tout démoli
C'est vraiment fini, ça n'a pas fait un pli
Elle a le cœur en petits morceaux (x4)
Son cœur n'est plus à personne
Depuis que son chéri l'a quitté
Démantelé par téléphone
Mis en pièce à jamais
En un gage d'indifférence
Maintenant qu'il s'en balance
Comme dans un acte de démence
En appel à la providence
Lorsqu'elle invite un garçon
À discutailler sous son giron
Elle lui présente ses glaçons
Et l'envoie paître dans les marées
Car son mec a croqué toute sa pomme
Et volé tous ses secrets
Elle est dégouttée des hommes
Qui ont délaissé leurs bien-aimées
Toutes ses belles années, parties comme en fumée
Et tous ces sentiments jolis sont comme évaporés
Et tout l'amour qu'elle a donné est comme désintégré
Elle a le cœur en petits morceaux (x4)
1994
LAISSE PARLER
(Le Carina, 1994)
Il a dit le mot, il a parlé (il a parlé)
Il se laisse aller à la parole (à la parole)
D'un flot déballé sans écouter (sans écouter)
Il te dévoile ses mauvaises pensées (heu ahhh ?)
Laisse parler ! (Laisse !)
Parler ! (Parler!) les faits! (Heu!)
La langue déliée de trop en dire (de trop en dire)
Envoyant à sa bouche bée des sons tronqués (des sons tronqués)
Parler n'est pas forcément mentir (c'est mentir !)
Mais diriger la phrase dans un sens escompté (heu ahhh !)
Laisse parler ! (Laisse !)
Parler ! (Parler!) les faits! (Heu!)
Le très connaisseur s'est prononcé (s'est prononcée)
Affublée d'un débité délit osé (délit osé)
Servi de toxines de volonté (de volonté)
Exprimées en blablabluties générées (heu ahhh !)
C'est ça ! Cause toujours !
Laisse parler ! (Laisse !)
Parler ! (Parler!) les faits! (Heu!)
Quelque chose à démontrer ou à cacher (ha ha ha ha ha !)
Emballé pesé dans un paquet d'idées (paquet d'idées)
Verbalité dosée bonne en moralité (réalité réalité)
D'aucune valeur à proprement parler (ahhh ?)
C'est ça ! Cause toujours !
LE TURBINOIS
(Le Carina, avril 94)
Je suis un turbinois (noix noix noix noix)
Je m'agite comme un turbinois (noix noix noix noix)
Je pense comme un turbinois (noix noix noix noix)
Un turbinois, ça va de soi !
J'ai l'esprit calcaire (et salvaire)
Je ne manque pas d'air (ni de nerf)
J'ai du caractère (bon pépère)
Quand il s'agit de plaire (ta mère !)
Je fréquente des turbinois (moi moi moi)
Des oies qui parlent mal patois (pas toi ?)
De plein d'idées à la noix (et ben quoi ?)
De celles qui font les rois (gras)
Je suis un turbinois (noix noix noix noix)
Tiens-toi bien droit, t'es dans les bois (la gueule de bois)
Un turbinois de bon aloi (toi, t'en as pas !)
Se confond avec un gaulois !
Un bovin qui rêve d'une cervelle
Un saturnin déguisé en quenelle
Un crétin qui n'est même pas malin
Un vaurien qui présente bien
Un pingouin sans manteau sur le dos
Un vilain n'a pas pu sauver sa peau
Et un Tintin mangeur de stylo
Un petit rien, en fait un peu trop !
Je suis un turbinois (noix noix noix noix)
Un turbinois dans de beaux draps (c'est soi, c'est ça !)
Sans loi, des fois, fait qu'il se doit (tais-toi, t'as quoi ?)
Dans l'œil, se voit et met le doigt !
Je détiens la vérité (c'est bien vrai)
Sur la plupart des sujets (vénérés)
Moi, je sais m'amuser (poil au nez)
Oui, mais il fallait oser (cale pieds)
Il y a des personnages (dans des cages)
Qui nagent dans leur potage (y'a pas d'âge)
Et d'autres déménagent (bon ménage)
Allez, tournons la page (sage)
Je suis un turbinois (noix noix noix noix)
Né au 33 du cours binois (voilà voilà)
Depuis ce jour là j'ai les fois (ma foi)
D'un turbinois qui va de soi !
Turbinois, hé toi tu t'y crois
Mais turbinois, toi t'habites pas à Blois
Turbinois, tu serais pas chauvinois ?
Tu vas te faire emboîter le pas
Turbinois, de la main des dix doigts
Du pied de nez jusqu'à ton signe de croix
Turbinois, pas pire fils à pois pois
Que turbinois, turbinois, ha ha toi !
Et en plus je suis français (né là, né là)
Français qu'est plus ou moins dosé (à vue de nez)
Mais enfin tout de même français (olé olé)
Et ça c'est une vérité (pépé !)
Je ne suis pas cubitanais (quoi que, quoi que)
Et encore moins civilisé (d'un air branché)
Malgré que mon nom c'est galai (la ila)
Mais ça, c'est un autre sujet !
C'EST MA CHANSON
(Cours Jean Jaurès, 1989 / Le Carina, 1994)
Version originale : À chacun ses fables
Dans cette chanson il y a 2 fois le mot 'bon'
3 fois le mot 'con', 2 fois le mot 'pont', 3 fois le mot 'ton',
Plusieurs fois une fois d'autres mots en 'on'
Et 13 fois le mot 'chanson', sans compter les refrains et le qu'en-dira-t-on
Je chante une chanson à coucher sous les ponts
Entends-tu cette chanson qui est chanter pour de bon ?
Je peux faire des bulles et je peux faire des ronds
Si t'es pas tête de mule, tu aimeras ma chanson
C'est ma chanson (x2)
Ma chanson a l'air bête, ma chanson a l'air con
C'est juste une chanson qui se chante sur ce ton
Ma chanson a un nom, c'est le nom d'une chanson
D'une chanson de bon ton, crénom con patachon
C'est ma chanson (x2)
Ma chanson est au net, c'est une chance honnête
De la chanter d'un ton, car certains la chance ont
Entendez ma chanson, faites-vous une raison
Vous jetez pas du pont, écoutez plutôt mon son
Lin , Lin lin lin, Lin lin lin, Lin lin lin
Lin, Lin lin lin, Lin lin lin , Lin lin lin
Pour écrire une chanson, il suffit d'un crayon
Et puis aussi d'sa tête avec dedans du plomb
Chanter, c'est l'occasion de passer une action
C'est en faisant la fête qu'on jette cotillons
C'est ma chanson (x2)
Lin , Lin lin lin, Lin lin lin, Lin lin lin
Lin, Lin lin lin, Lin lin lin , Lin lin lin
Est-ce que ma chanson répond à tes questions
Apportant solution en te laissant pour con ?
Non !
Lin , Lin lin lin, Lin lin lin, Lin lin lin
Lin, Lin lin lin, Lin lin lin , Lin lin lin
C'est ma chanson (x2)
1993
BALIBIE ALIBI
(Le Carina, janvier 1993)
Balibie la belle, Balibibie en alibi (x2)
La Balie, la Balie
La Balie, sans ses habits
C'est la Balie, elle dans mon lit
Oh ! La Balie, l'est pas permis comme fille
Sans ses habits Balie, sans mon lit elle s'enfile
Balibie la belle, Balibibie en alibi (x2)
Oh ! Balie, non mais je rêve, c'est une fable affable
Par tous les démons et les diables
Je perds l'âme sous la lame de son corps
Petit trésor, je l'adore
Oh ! Balie, et oui c'est moi, voilà son homme, bonhomme
Dessous ses formes mon métronome se transforme
Il accélère, se désaltère, dans l'atmosphère
Des planisphères
Hi ho hi ho ! (x4)
Hou hou hou hou hou hou hou…
C'est Balie, sa bonne mine m'envahit l'esprit
L'a le sourire qui enivre
Et c'est à moi qu'elle se livre
Comme un libre livre ivre vibre
Oh ! Balie, ah que je craque
Je m'estomaque dans le hamac qui se détraque, patatras
Et sur le lac, je prends une claque et je m'éclate
Sur l'eau plate, je fais le crack
Balibie la belle, Balibibie en alibi (x2)
La Balie, là-bas, la Balie, là-bas...
La Balie Balie Balie Balie Balie Balie Balie Balie...
Balie ! Oui Balie, oui Balie, oui la Balie
L'est comme un ange venu du ciel
Qui m'appelle et m'interpelle et me rappelle
C'est elle que j'l'aime, c'est elle qui m'aime
La Balie, sans ses habits
C'est la Balie, elle dans mon lit
Oh ! La Balie, l'est pas permis comme fille
Sans ses habits Balie, dans mon lit elle s'enfile
Balibie la belle, Balibibie en alibi (x2)
Balie Balie, Balie Balie
TÊTE À CLAQUES
(Le Carina, 1993)
T'es-tu regardé dans la glace, tête à claques ?
T'as une tête de classe qui mérite des claques
Dès que l'on te voit, on a envie de te claquer
De te claquer la tête, la tête à claques que t'as
Tête à... tête à claques, t'as une tête à... tête à claques
Tête à... tête à claques, des claques à la tête que t'as !
Pour se faire la fête, y'a pas pis qu'ta tête
Tu vas t'faire baffer pour t'la faire regretter
Quand je vois, ta tête, c'est pour ça que j'm'inquiète
C'est pour la tête que t'as, on n'a pas droit à ça (ni ça... ni ça...)
Tête à... tête à claques, t'as une tête à... tête à claques
Tête à... tête à claques, des claques à la tête que t'as !
Des claques à la tête que t'as (x3)
Avec cet air là, que prend la tête que t'as
Une tête à manger des cacahouètes aux nougats
Ta tête est comme une crêpe, en pâture aux moutons
Et elle me fait penser à une tête de cochon (aux cornichons)
Tête à... tête à claques, t'as une tête à... tête à claques
Tête à... tête à claques, des claques à la tête que t'as !
Des claques à la tête que t'as (x3)
Tas, tas, tas !
Ta tête est entendue, plus têtue qu'un tutu
En fondu-confondu, avec une tête de cul
Et ta tête affûtée, futée, n'en à rien à taper
Dire que t'as cette tête là depuis la tétée (t'es entêté)
Tête à... tête à claques, t'as une tête à... tête à claques
Tête à... tête à claques, des claques à la tête que t'as !
Des claques à la tête que t'as (x3)
Tas, tas, tas !
Tu l'auras pas volé !
L'AMOUR FOU
(Le Carina, janvier 93)
Fou hou d'amour (x4)
L'amour est un petit four qui se croque sans détour
L'amour est un petit four sur un canapé de velours
Il se déguste en un tour
Un serpent galant dressé qu'il lui plaît à caresser
Un amant aimant secret avec qui batifoler
Du haut de sa tour d'ivoire, un escalier monte sans y voir
De sa toupie noire d'y boire, une source y coulisse toile
L'amour est un petit four qui se croque sans détour
L'amour est un petit four sur un canapé de velours
Il se déguste en un tour
Une gourmandise, quoi qu'on en dise, s'est vissée à la devise
Bien aisée la friandise, la sottise qui te démise
Sur un chameau éphémère qui t'emmène dans le désert
Tu feras tout pour lui plaire, au moins le temps du dessert
L'amour est un petit four qui se croque sans détour
L'amour est un petit four sur un canapé de velours
Il se déguste en un tour
Un chagrin au bas des reins te donne faim dans le train-train
Une main travaille le pain, prépare-toi donc au festin
Le doigté doué en savoir-faire te sert un plat peu ordinaire
Pour un laisser aller au mont-de-piété, de petits plaisirs familiers
Il a chaud le miaou lorsque tu l'assoies sur tes genoux
Fou-fou le matou, tout doux quand tu te pends à son cou
L'amour est un petit four qui se croque sans détour
L'amour est un petit four sur un canapé de velours
Il se déguste en un tour
Il faut savoir en profiter, il faut savoir en abuser
Il faut savoir le déguster, il faut savoir s'en régaler
L'amour est un petit four qui se croque sans détour
L'amour est un petit four sur un canapé de velours
Il se déguste en un tour, il se croque sans détour
L'amour est un petit fou... hou
1992
J'AI TRAVAILLÉ
(Cours Jean Jaurès, 1992)
J'ai travaillé, fatigué,
Fatigué, travaillé, fatigué, j'ai (x8)
J'ai travaillé pendant l'année
J'ai turbiné la sainte journée
Déboulonné, tout éreinté
Désactivé, tout achevé
J'ai travaillé, fatigué,
Fatigué, travaillé, fatigué, j'ai (x4)
J'ai trop donné à travailler
Suis assommé par le métier
C'est une valeur qui à ses heures
Vous récompense de la journée
J'ai travaillé, l'mec est vanné
L'est tout claqué, tout lessivé
Tout de visu, il est fourbu
'Faut bien mériter son mangé
J'ai travaillé, fatigué,
Fatigué, travaillé, fatigué, j'ai (x4)
Le dos brisé, les bras cassés
Les jambes coupées, les pieds nickelés
J'en ai bavé, texténué
Déboussolé, 'faut arrêter
Plus travailler, plus fatigué
Plus accablé, plus excédé
Plus ennuyé, plus dégoûté
Plus saturé, plus travaillé
J'ai travaillé, fatigué,
Fatigué, travaillé, fatigué, j'ai (x4)
Des capacités !
COMTESSE EUROPE
(Cours Jean Jaurès, octobre 1992)
Comtesse Europe (x4)
Des rois, des reines, des as et des valets
Des lois, des chaînes, des armes et des armées
Des bois, des plaines, des montagnes isolées
Des choix, des thèmes, des blâmes et des années
Comtesse Europe (x4)
Des pas, des scènes, des danses et des ballets
Des doigts, des mains, des jambes et des pieds
Des croix, des cierges, des enfants cavaliers
Des bras, des veines, des musclés osselets
Comtesse Europe (x4)
Des cœurs, des trèfles, des carreaux et des piques
Des sœurs, des siècles, des clowns aux jeux de cirque
Des mers, des phares, des bateaux et des criques
Des pierres, des têtes, des cailloux électriques
Comtesse Europe (x4)
DADA POP
(Place de Géants, 1985 / Cours Jean Jaurès, 1992)
Instrumental original : Face à Face b. Leitmotiv pile
Est-ce que vous voulez grand-mère danser le dada pop ? (x5)
Danser le dada pop, danser le dada pop
Est-ce que vous voulez grand-mère danser le dada pop ? (x2)
Danser le dada pop, danser le dada pop (x2)
(Nonna :)
Cuor forte vince cattiva sorte (À chœur vaillant rien d'impossible)
La pop populaire popeline popote
En poupe pouponnaire, pipeline papaux
Épopulatée populace et populacier populeux
Polyphoné paperasse et papilloté pépineux
Populairement Dadaïste, empopulé populiste
Perpétuement Fadaïste, empupitré polémiste
Paphyriquement Dadaïste, dépopulé paupériste
Prophétiquement Nadaïste, populoté pipeliste
(Nonna :)
A briccone, briconne e mezzo (À malin, malin et demi)
Aiutati che il ciel t'aiuta (Aide-toi, le ciel t'aidera)
I fatti contano più delle parole (Bien faire vaut mieux que bien dire)
Non si è sicurri mai di nulla (Il ne faut jurer de rien)
Chi la dura la vince (À force de mal aller tout ira bien)
La pompe peut pas faire, pas à pas papayé
Pamphlétisé, palmipodé, péplumeté, pulpé
Papotairement Dadaïste, empépité papyruiste
Palpitament Galaïste, peupélité pimpaniste
Est-ce que vous voulez grand-mère danser le dada pop ? (x2)
Danser le dada pop, danser le dada pop (x2)
Un pot, pot-pourri, pot-au-feu, pots cassés, potiche, potache, potin
Le potard, potage, poteau, potée, potencé, potentiel
Épaulé, polaire, polard, polenta, polie, pollen, polo
Eau potable et potassé potier, poterné, pochetté
(Nonna :)
Criticare è più facile che fare (La critique est aisée, mais l'art est difficile)
La musica addolcisce i costumi (La musique adoucit les mœurs)
L'abito non fa il monaco (L'habit ne fait pas le moine)
Tutto ha fine (Tout passe, tout lasse, tout casse)
Ride ben chi ride l'ultimo (Rira bien qui rira le dernier)
Sur mon Dada, j'deviens Fada : À bas Dadais, à bas Nada !
Sur mon Fada, j'deviens Nada : À bas Fadais, à bas Dada !
Sur mon Nada, j'deviens Dada : À bas Nadais, à bas Fada !
(Nonna :)
Nessuno e profeta in patria (Nul n'est prophète en son pays)
Sciocca proposta non vuol riposta (À sotte demande point de réponse)
Tutti i mestieri danno il pane (Il n'est point de sot métier)
Trova la ragazza che ti piace (Trouve la fille qui soit à ton goût)
Volere è potere ! (Vouloir, c'est pouvoir)
Ogni bel gioco dura poco (Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures)
Chi dice "ma" il cor contento non ha (Chœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire)
Chi dorme non piglia pesce (Au renard endormi rien ne tombe dans la gueule)
Volere è potere ! (x2)
Chi la dura la vince
(Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage)
Chi la dura la vince (x2)
Est-ce que vous voulez grand-mère danser le dada pop ? (x2)
Danser le dada pop, danser le dada pop (x2)
Est-ce que vous voulez grand-mère danser le Dada Pop ?
Danser le dada pop, danser le dada pop (x3)
(Nonna :)
Tutto ha fine (tout à une fin)
TU VEUX SAVOIR
(Cours Jean Jaurès, 1992)
Tu veux savoir pourquoi je méprise
Tu veux savoir pourquoi je te méprise
Tu veux savoir pourquoi tu méprises
Tu veux savoir pourquoi tu me méprises
Esprit vide
Tu veux savoir
Pourquoi tu n’en sais rien
Tu ne te doute de rien
Esprit vide – Esprit
Tu veux savoir pour ton faire valoir
Tu veux savoir pour tes potins de couloir
Tu veux savoir ce que tu ne sais pas
Esprit — vide
Tu veux apprendre pour le savoir
Esprit — vide
Esprit vide
Plus tu en sais moins tu en sais
Plus tu t’en mors les doigts
Plus tu en sais moins tu en sais
Tu veux savoir
Esprit — vide
Tu veux savoir ce qui se sait
Esprit — vide
SENS LE FOSSÉ
(Cours Jean Jaurès, 1992)
Tu sens le fossé, le trou qui nous sépare?
Tu sens le fossé ? Il maintient la distance
Tu sens le fossé ? Il se mesure à l’écart
Tu sens le fossé, le trou spirituel ?
Je suis un moine en quatre dimensions
Je suis un moine, un chaman de l’inutile
Je repère austère, l’esprit pépère
Le jugement primaire, le jugement orienté
1991
LE BADAUD
(Cours Jean Jaurès, décembre 1991)
Un badaud dans le mouvement
C'est un badaud qui est dans le vent
Et un badaud dans l'air du temps
C'est un badaud, j'en fais serment
Un badaud, c'est un badaud
Y'a un badaud qui se promène
Un badaud, c'est un badaud
Y'a un badaud qui s'la ramène
Oh oh oh le badaud (yiowowo) ! (x2)
Oh oh oh le badaud !
Quand tu croises un badaud
Bien dans sa peau, sur son ego
Et qu'tu regardes le badaud
Du bas des pieds, la tête en haut
Tu vois bien qu'c'est un badaud
Qu'c'est un héro un peu rétro
Et un badaud ni froid ni chaud
Qui est au courant d'la météo
Oh oh oh le badaud (yiowowo) ! (x2)
Oh oh oh le badaud !
Le badaud (x4)
Ah hou, oui (x3)
Ah hou !
Quand tu parles au badaud
Pense bien à soigner tes mots
Que comprenne le badaud
Le gros badaud qui a bon dos
Si tu tombes sur un os
Quand t'es en face du badaud
Fais numéro double zéro
Et laisse-le à ses zoziaux
Si t'affaire au badaud
Tu ferais bien de te lever tôt
Car crois-moi y'a du boulot
Du bon boulot-boulot de badaud
Oh oh oh le badaud (yiowowo) ! (x2)
Oh oh oh le badaud !
On badine chez le badaud
Qui fait le beau en stéréo
On badine chez le sot
Qui n'a qu'un nom, c'est le badaud
Chaque jour, un badaud
Toutes les heures, un badaud
Chaque minute, un badaud
Chaque seconde, un badaud
Une parole de badaud
Une certitude de badaud
Une réalité de badaud
C'est une vie de badaud
Oh oh oh le badaud (yiowowo) ! (x2)
Oh oh oh le badaud !
Ah, oui ?
Hou, oui !
ÊTRE HEUREUX
(Cours Jean Jaurès, avril 1991)
Dans la ville tout va très vite
C'est la course du monde civil
Dans la ville tout va très vite
C'est la foire des gens heureux
Être heureux, ça peut être simple
Être heureux, ça peut se faire
Être heureux, tu fais un vœu
Pour exister, pour être heureux
Dans la ville tout va très vite
C'est la farce, l'agonie rurale
Dans la ville tout va très vite
C'est la foire des gens peureux
Être heureux, ça peut être simple
Être heureux, ça peut se faire
Être heureux, ça n'coûte qu'à ceux
Qui sont heureux pour être heureux
Allez gars, vas-y, détends-toi, là…
Laisse-toi aller, vis l'instant
Tu vas passer un bon moment
À écouter de la musique
La mélodie métaphysique
Laisse-toi aller, vis l'instant
Sache te distraire de tes tourments
"Fat'che de fée", "Nom d'un chien crétin" !
Juste heureux ! Juste heureux !
Sors de toi-même, trouve-toi un thème,
Pareil au même
Mais t'y es-tu préparé, pré-taré ?
À être, à être...
SAUVÉ MA PEAU
(Cours Jean Jaurès, octobre 1991)
Quand je dors, je pars, je rêve, y'm'pousse des ailes
Quand je dors, j'remets tout en cause, la vie est belle
Les lendemains sans lendemain
De détours en retours et en amour sans détour
Ouais ! La la, ha la la !
Quand je dors hagard, filou je compte les cailloux
Quand je dors épars, à part jaloux d'être fou
Je passe la nuit, hier est fini
À savoir aujourd'hui penaud j'ai sauvé ma peau
J'ai sauvé ma peau (x2)
Quand je dors veinard, c'est allongé qu'j'me refais
Quand je dors peinard, la tête sous l'oreiller
J'ai tout compris, plus de soucis
À savoir aujourd'hui penaud j'ai sauvé ma peau
J'ai sauvé ma peau (x2)
Quand je dors, je dors, je vois les nuages passer
Quand je dors au bord de la lune qui me plaît
Une fois de plus, c'est déjà vu
À savoir aujourd'hui penaud j'ai sauvé ma peau
J'ai sauvé ma peau (x2)
À savoir aujourd'hui penaud j'ai sauvé ma peau (x8)
J'ai sauvé ma peau (x2)
DANS SA VOITURE
(Cours Jean Jaurès, mars 1991)
Titre original : Drama Kuruma
Quand il monte dans une voiture
Il est tout de suite le roi de la route
Il prend des airs, il roule la caisse
Bien installé dans sa demi caisse
Il est le plus rapide au démarrage
Il fait ronfler le moteur à l'arrêt
Il est le Don Juan du bitume
Il est le gigolo de la ferraille
Dans sa voiture, il défile dans la file
Dans sa voiture, il est un homme habile
Automobile, assis dans sa machine
Autodébile, il s'enfile
Il consomme beaucoup avec tous ses chevaux
Quand un con le double, il lui veut la peau
Il se nourrit au gaz d'échappement
Dans un train d'enfer, il fait le savant
Il a l'attitude et les latitudes
D'un vrai conducteur, d'un vrai chauffeur
Étoile et toile sur la bande blanche
Maître de la voiture à sa mesure
Dans sa voiture, il défile dans la file
Dans sa voiture, il est un homme habile
Automobile, assis dans sa machine
Autodébile, il s'enfile
Allez, défile !
Dans la file de voitures...
À la queue-le-le (x3)
Parking payant, parking payant
Beaucoup trop cher, j'ai plus d'argent à mettre dedans
Paye Popeye ! (x3)
Mourir en voiture, elle t'aura à l'usure (x2)
Mourir en voiture (x3)
VIVE LA VIE
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Vive la vie, c’est une vie de la vivre
Vive la vie, n’est pas finie
Vive la vie, qu’on la vive à 100 %
Vive la vie, où qu’on y passe les ¾ de son temps
Enfance, démence, aventure, démesure
Donne à la vie sa vraie nature, juste mesure
Vive la vie, c’est une vie de la vivre
Vive la vie, n’est pas finie
Vive la vie, tu peux la vivre aussi
Vive la vie, si elle te suffit
Aimer, aimer, aimer, aimer la vie
J’aime la vie, je trouve ça drôle
J’aime la vie, elle joue son rôle
J’aime la vie, et finI les soucis
J’aime la vie, la vie à vivre
Et que le ciel me tombe sur la tête
Si de la vie, je n’en tire que des cacahouètes
Aimes la vie, elle te le rendra
Aimes la vie, si tu y crois
Vive la vie, c’est une vie de la vivre
Vive la vie, LA vie à vivre
Tape là, sur la paume de la main
Allez nani, passe devant omae
Banzaï jnsei, sorega jinsei
DONNE UN PEU
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Donne un peu ! (x3)
Donne !
Un peu de toi même
De ton esprit qui fait des siennes
Un peu de ton temps
Un peu de tes sentiments
Fou !
Donne un peu ! (x3)
Donne !
Eau vive dans les montagnes
Sommet au mât de cocagne
Donne un peu, juste un cheveux
Un doigt, un zeste, un peu
Verdure, bouillon de culture
Chaussure à ta pointure
Baka !
Donne, donne !
Tiens, tiens, tiens, tiens !
Donne, donne, donne !
BAMBOULA
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Odoro !
Ah ! Bambou !
Bamboula, hé ! ho ! (x4)
Tout le monde fait la Bamboula
Tout le monde boit
Bamboula, hé ! ho ! (x4)
Les gras du bide aussi, les cerveaux vides aussi
Les plus malins aussi, les plus crétins aussi
Tout le monde chante, tout le monde danse
Tout le monde s'amuse de la science infuse
Bambou ! Bambou !
Fais danser la fille, fais danser !
Fais danse le gars, fais danser !
Fais danser papa, fais danser !
Fais danser maman, fais danser !
Bamboula, hé ! ho ! (x4)
Bamboulez à la Bamboula !
Dans vos belles nippes, dans vos beaux frocs,
Bamboulez à la Bamboula !
Bamboulez à la Bamboula !
Bambou ! Bambou !
Bamboula, hé ! ho ! (x2)
Bamboulez à la Bamboula ! (x2)
C’EST PAS JUSTE
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Titre : Toshiyuki Hiroka
C’est pas juste
On avance, on s’avance
Erreur par erreur
Lumière fondue sur le béaba de l’ignorance
On avance, on s’avance encore
Erreur par erreur, avec des certitudes
De supermarché
On se voit plein de bons sentiments
Vite transformés en boniments
Un couteau sous la gorge
Une lame de fond dans la tête
C’est pas juste (x3)
C’est pas juste, on se trompe encore
C’est pas juste, erreur par erreur
On avance, on s’avance
Un revolver à la place des yeux
On avance, on s’avance
De la dynamite dans les poches
C’est pas juste (x3)
C’est pas juste, on se trompe encore
C’est pas juste, erreur par erreur
C’est pas juste, non
Ni pacifiste, ni activiste, crevure, pourriture
Parasite comédien, crédible vaurien
Entre les œillères et la muselière
Entre les quatre murs et le barreau
Le mensonge excuse, la vérité fâche
Réservez vos place dans le ghetto cérébral
Cerveau épuré, travaux dirigés
On avance, on avance, erreur par erreur
C’est pas juste (x3)
Troupeau dans le troupeau (x3)
Salut !
ON SE RENCONTRE
(Cours Jean Jaurès, août 1991)
On se rencontre, on est heureux
Sur une nouvelle aire de jeu
On se rencontre, on est heureux
Et l'on passe au travers le feu
Et l'on passe au travers le feu
On se fond du tonnerre de Dieu
On se réalise à l'entre deux
On se rencontre, on est heureux
Et on se dit (hiyéhi) : mon amour !
Un tour à l'autre bout du monde
Un voyage au fond des âges
Quelque part sur la mappemonde
On se rencontre, on est heureux
On se rencontre, on est heureux
Sur une nouvelle aire de jeu
On se rencontre, on est heureux
Et l'on passe au travers le feu
Et on se dit (hiyéhi) : mon amour !
Lorsque qu'il est temps de se quitter
Sur d'autres contrées éloignées
Lorsqu'il est temps de s'en aller
Trouver d'autres chats à fouetter
On ne rêve plus, c'est du vécu
Turlututu chapeau pointu !
On a beau dire, on est vaincu
On se rencontre, on est heureux
Et on se dit (hiyéhi) : mon amour !
MEDIA PARADE
(Cours Jean Jaurès, 1991)
À la recherche du minimum
Entre les lignes
Les yeux ouverts au maximum
Entre les lignes
Media parade (x3)
Jouer au riche et au pauvre
Entre les lignes
Tu es vendu, on te bassine
Entre les lignes
Media parade (x3)
Je l’sais, suis au courant
Entre les lignes
Des vertes et des mûres
Entre les lignes
Des trucs dont j’suis pas sûr
Entre les lignes
Tu mens comme tu respires
Entre les lignes
Entre les lignes
POMPE L’AIR
(Cours Jean Jaurès, 1991)
En v’là un qui s’la ramène
En v’là un, du pareil au même
En v’là un qui t’a coincé
Qu’en en trouvé un pour déballer
Pas difficile de voir qu’il pompe
Qu’il pompe de l’aire, pompe du vent
À cent à l’heure, un kilo à la ronde
Il pompe
Pompe l’air (x3)
Pompe (x7)
Tu restes calme, tu es trop sage
Alors que l’autre te fout la rage
L’huile est sur le feu, tu as le ventre creux
Et voilà l’autre qui s’la ramène
Avec son air intelligent
Qui en dit beaucoup, qui en dit trop
Dans l’genre pompe l’air, il est brillant
Pompe l’air (x3)
Dans quelle mesure il abuse ?
Le crâne de merde
Dans quelle fissure, il infuse ?
Juge de mes fesse, purge d’allégresse
Savant de coin de rue, dieu de mon cul
Pompe l’air (x3)
UN JEU D’ENFANT
(Cours Jean Jaurès, 1991)
St tu le veux, tu peux le faire
Un jeu d’enfant, un jeu d’enfer
Patience et longueur de temps
Aisance et apesanteur
St tu le veux, tu peux le faire
Un jeu d’enfant, un jeu d’enfer
Humour et amour des planisphères
Des atmosphères
Un jeu d’enfant
Un jeun d’enfer
J’aime les gens qui ont de l’esprit
Qui ne s’ennuient d’aucun souci
J’aime les gens de l’infini
Qui savent mettre les points sur les I
J’aime les gens que j’aime
J’aime les gens que j’aime
Allez, avance décadence
Allez, avance dans la danse
POUR UN BONHEUR
(Cours Jean Jaurès, août 1991)
Version intrumentale : Hôtel Bleu
Pour un bonheur, c'est un bonheur
De se lever de bonne humeur
Pour un bonheur, c'est un bonheur
D
e prendre le café à l'heure
Pour un bonheur, c'est un bonheur
U
n petit bonheur sans erreur
Pour un bonheur, c'est un bonheur
Y
a de l'essence dans le moteur
Oh bébé, bébé bleue, tu vas bien ce matin,
Tu n'as besoin de rien ? Ne manque pas le train
Oh bébé, bébé bleue, retourne à ton chemin
C'était bien à l'instinct, mais les bonnes choses ont une fin
Oh bébé, bébé bleue (x2)
Pour un bonheur, c'est un bonheur
Parmi les sentiments du cœur
Pour un bonheur, c'est un bonheur
D
e partager ses peines, ses pleurs
Pour un bonheur, c'est un bonheur
U
n petit bonheur sans erreur
Pour un bonheur, c'est un bonheur
E
t je mets les pieds dans les fleurs
Oh Bébé, bébé bleue, tu es hors de portée
Tout de toi disparaît, ce p'tit matin d'un jour d'été
Oh bébé, bébé bleue, ça y est tu t'es envolée
Mais jamais je n'oublierai, ces bons moments passés
Oh bébé, bébé bleue (x2)
Pour un bonheur, c'est un bonheur (x2)
Oh bébé, bébé bleue, tu vas bien ce matin,
Tu n'as besoin de rien ? Ne manque pas le train
Oh bébé, bébé bleue, retourne à ton chemin
C'était bien à l'instinct, mais les bonnes choses ont une fin
TANKA FAIRE
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Je suis né de A à Z
Je suis conçu pour de bon
J’ai du sang qui coule mes veines
De la chair et j’en suis fier
Présent au sein des mondes
Sur différentes longueurs d’ondes
Il y a tant à faire
Utile tant bien que mal, à n’être utile qu’inutile
Présent en tant qu’absent, je compte jusqu’à 100
Je veux te prouver, je veux te montrer
Je veux te prouver, je veux te démontrer
Par A + B, qu’un C vaut mieux qu’un D
Que toutes ces lettres sont dans l’alphabet
Tant à faire – tanka faire – il y a tant à faire
Si fragile, immobile, imbécile
Comme une question qui finit par non
Tant à faire – tanka faire – il y a tant à faire
J’ai des pieds pour marcher et des jambes à mon cou
Des yeux pour me défendre et des mains aux genoux
J’ai des oreilles à vendre, un nombril à entendre
Une bouche pour le taire, une langue pour me refaire
Je veux te prouver, je veux te montrer
Je veux te prouver, je veux te démontrer
Par A + B, qu’un C vaut mieux qu’un D
Que toutes ces lettres sont dans l’alphabet
MODEL PELTEX
(Cours Jean Jaurès, août 1991)
Sexe, hou
Sexe, ahé
Modèle
Sexe, houa
Tu es l’ex-lame de pletex
La fine exquise, l’exquise fixe
L’analyse psychiatrique
Le tranxène neuroleptique
Sexe, hou
Sexe, modèle-ex
Sexe, modèle convexe
Model Peltex
Perdu dans une faune de cellules
Mono-sexe en point virgule
Modèle entre deux orages
Fixé négatif sur l’image
Je suis l’ex-texte de ton sexe
Modèle sexe, Model Pelex
Je file du bon coton dans le nylon
Dormir debout, tourner en rond
Bilogie internale, test-y terminale
Xénophobe antipode, opportun filiforme
Bi-sexe ambidextre, convexe modèle-ex
Nature immature, Cripure à l’usure
Amazone émeraude, X majuscule, Hercule
Pros-sexe, euro-sexe, Model Peltex
Zaza, Dominique, Cambell, Clara-la-la
Invités secrets, figure intégrée
Poésie de sens, entrez dans la danse
Poule au pot, poule au pot, poule au pot
Poésie démence, voyez comme on danse
Peltex Mo-derne sur le sexe modèle
TETE-À-QUEUE SEXUEL
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Je perds la tête, attention au rivage
Je fais un tête-à-queue sexuel
Je perds les pédales quand pour elle je m’enflamme
Je fais le fier à bras usuel
Sexuel
Animal
Végétal
Je la regarde comme une curiosité
Animal magnifique, fatale beauté
Le yeux ouverts sous le ciel de son cœur
Je la vois belle en chair réelle
Sexuelle
Animale
Végétale
Je veux me fondre en elle pour un jour
Je veux l’aimer pour des mots de velours
Quand on a la vie belle, on se rend tous à celles
Au travers du danger des relations humaines
Sexuelles
Animales
Végétales
Un tête-à-queue sexuel
Un tête-à-queue sexuel
Un tête-à-queue
POKOPEN
(Cours Jean Jaurès, 1991)
Yoisho
Pokopen
Je respire ton parfum dans la nuit
Chanvre de lune au matin de la vie
Ou que j’ailles, ou que tu t’en ailles
Je respire ton parfum dans la nuit
Oshie kudasai Yoshiko
J’ai le besoin démesuré,
La demeure emmitouflée
Je respire ton parfum dans la nuit
Et je te vois en demi-teinte
Sur fond doré, sur fond bleuté
Je respire ton parfum dans la nuit
Oshie kudasai Yoshiko
Que caches-tu sous ton kimono ?
Et j’imagine en la divine
La cime enfouie qui s’enracine
La fleur de mai qui prend naissance
Et se dessine au soleil levant
Des mots et la bouche
Les mains dans les poches
Dis-moi, Yoshiko, dis-moi
Oshie kudasai Yoshiko
Que caches-tu sous ton kimono ?
1990
AINSI VA LA VIE
(Cours Jean Jaurès, août 1990)
On peut rêver démons et merveilles (en éveil)
De champs fleuris et d'espaces lointains (saturniens)
Se faire oublier, vivre en secret (ancré)
D'un coin de paradis où tout est permis (bilibi)
Et c'est comme ça, ça se passe, et se casse, et se froisse
Avant que tout ne s'efface, et se tasse, et se glace
Avant que tout ne lasse, ne s'amasse à la masse
Ainsi va la vie
Ah oui ? Ah oui !
De faux désirs en de faux besoins (vus de loin)
De pas très beaux en de ni très fins lendemains
À force de jouer au plus malin (saint-glinglin)
On voit bien c'qui n'en revient à rien (perlimpin)
Et c'est comme ça, tout se passe, et se casse, et se froisse
Les méfaits sont cumulés, les ratés sont défaits
C'est pas toujours joli joli joli joli joli mais
Ainsi va la vie
L'ENTUBÉ
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Tu regardes la tété comme un fêlé
Tu écoutes la radio comme un idiot
Tu gardes les faits divers pour le dessert
Et en entrée, te fous les doigts dans l'nez
Tiens bien le courant de l'actualité
La langue déliée, tu peux en discuter
La Une déchaînée, tu adores ça
Les contes de fée, ça te fais marcher
Tu veux un tube que je t'entube ? (x3)
Qui c'est qui s'est fait entuber ?
Au royaume des imbéciles
Les difficiles sont les rois
Du tout cuit, c'est plus facile
À la mode, c'est mieux commode
La musique fait des idiots
Des zéros du top niveau
La musique fait des idiots
Des héros du top zéros
Tu veux un tube que je t'entube ? (x3)
Qui c'est qui s'est fait entuber ?
Dis bonjour au monsieur !
Regarde pas dans les yeux !
Fais la bise à la dame !
Cesse donc de faire l'âne !
Ne parle pas de malheur !
De catastrophe avant l'heure
Ça leur fait perdre le sourire
Ça leur donne des coliques
Toutes leurs belles promesses, ça sent le paradis
Toi tu feras l'enfer, si t'as pas bien compris
Tu veux un tube que je t'entube ? (x3)
Qui fait, qui fait : c'est entubé ? (x8)
Tu veux un tube que je t'entube ? (x3)
Qui c'est qui s'est fait entuber ?
Moa !
QCQÇVDÇ ?
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Les gens heureux, mon dieu, mon vieux
^a donne des tics de belle époque
D'étique hip, antique de choc
De mics de macs dont on se moque
Ça réfléchit sans se fléchir
Ça décrépit sans un répit
Quand ça se pend au téléphone
Ça donne, ça donne, ça donne
Il y a des claques qui se perdent
Des morts subites, des vœux foireux
Des creux de bleu, des vers de nerfs
Des mères de pères de mages affreux
Entre les rats, les chats, les chiens
Les présidents et les curés
Les presbytères et les catins
Les grandes idées olé olé
Qu'est que ça veut dire, ça ?
Qu'est ce que ça veut dire ? (x3)
Qu'est que ça veut dire, ça ?
Qu'est ce que ça peut faire ? (x2)
On dort dans les fleurs, dans les abats de cœur
Où mordus de bonheur, on sortira vainqueur
On sait des choses que l'autre ne sait pas
Mais dont on est fier et qu'on garde pour soi
L'œil sur toi se méfie des écueils
La reine, le roi te défient du cercueil
ABCDEFG, c'est l'alphabet
À temps complet, qui a débordé
Qu'est que ça veut dire, ça ?
Qu'est ce que ça veut dire ?
Qu'est que ça veut dire, ça ?
Ça va pas finir ?
Qu'est que ça veut dire, ça ?
Ça t'as pas fais rire ?
Qu'est que ça veut dire, ça ?
T'en fait pas y'a pire,
Pour te démolir
APOLOGIE POLITIQUE
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Titre original : Entipolitik
Apologie politique !
Apostasie politique !
Apoplexie politique !
Politicard antique, au participe passé
S'applique à la supplique, en d'honorés méfaits
Refais ce qui était fait, parfais ce qui est défait
T'es fait, t'es pris au fait, la main dans l'sac d'effets
Apologie politique !
Apostasie politique !
Apoplexie politique !
Régression, dévolution, dépression, nantie d'action
Rapplique à la technique, une antipolitique
Nouvelle raison y'a bon, nouvelle fiction c'est non
Jeu, t'es en décision, façon contre façon
Et les pantins tirent les ficelles, d'autres pantins qu'on embobine
Numéro un parti civil et conformisme public
Le discours robotique, la pensée automatique
Mais t'es au beau fixe, t'es antipolitique
De quoi ça, ce qu'est, qu'est-ce que c'est, ça dit ?
Oh ça ! Ça ricane, union des obligations
Et on parle, on en dit trop, le dernier mot, les mots de têtes
Oh, les moutons de panurge ! Oh, les démocrates pirates !
Apologie politique !
Apostasie politique !
Apoplexie politique !
Oh les bandits !
Apologie politique !
Apostasie politique !
Apoplexie politique !
PARADIS JOLI
(Cours Jean Jaurès, juillet 1990)
Je vois le soleil au travers tes yeux
Ne perds pas pied bébé, tu respires l'été
Reste à la lumière du réverbère
Pour un mystère, un rêve d'enfer
Au paradis, au paradis,
Au paradis joli
Je vois la terre au travers tes cieux
Le ciel ambré, la lune fraîche
Chante la mer, un jour de chance
Crois-moi bébé, tu vaux mieux qu'hier
Donne à ta vie un sens infini
Donne à ton cœur une source de bonheur
Laisse le temps passer loin derrière
Crois-moi bébé, tu vaux mieux qu'hier
Au paradis, au paradis,
Au paradis joli
Je vois le soleil, je vois la terre
Je vois le feu qui ferme tes yeux
Reste à la lumière du réverbère
Pour un mystère, un rêve de verre
Je ferai descendre de ton âme
Des vents rapides, de l'eau limpide
Tu vaux la peine d'être vécue
Crois-moi bébé, tu vaux mieux qu'hier
Au paradis, au paradis,
Au paradis joli
DORMIR DEBOUT
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Tu vois le type qui regarde de travers
Il veut ta peau qui vaut pas cher
Tu vois la terre qui tourne à l’envers
Le ciel dans l’eau, la tête dans le cul
Gros con, tu vaux pas un rond
Un pet de lapin, une tête à claques
Tu peux frimer, c’est dans la tête
Qu’on t’as appris, c’est par la tête
C’est une histoire à dormir debout
C’est fou, c’est fou, c’est fou, c’est fou
C’est une histoire à dormir debout
C’est fou, c, c, c, c,
T’as l’air de quoi, là, ça va de soit
Quoi que tu sois, ce que ça fait
Un peu plus ou un peu moins
On se contente de bien moins rien
Dis, t’es pas fou, c’est pas tout ça
Dis, c’est pas tout le tra la la
Compte à rebours et calembour
Toujours penser à l’amour
C’est une histoire à dormir debout
C’est fou, c’est fou, c’est fou, c’est fou
C’est une histoire à dormir debout
C’est fou, c, c, c, c,
Un, deux : C’est que ça vaut mieux
Deux, trois : Mieux si tu y crois
Un, deux : C’est si tu le peux
Deux, trois : Les lois sont faites pour toi
Voilà ton homme, te voilà là
Posé, planté comme un privé
Mains dans les poches sous les yeux
C’est une histoire à dormir debout
C’est, c, c, c, c, con
RIEN N’EST FACILE
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Vivre aujourd’hui, de une heure à minuit
Vivre aujourd’hui, vivre aujourd’hui
Vivre à demi, joli-joli, le jour, la nuit
Facile – Rien n’est facile
Un peu de bonheur, on en meurt
Un doigt de joie, on y croit
On a beau dire, on a beau faire
On ne s’ennuie d’aucun mystère
Facile – Rien n’est facile
On hérite du savoir au royaume du faire valoir
Le mérite est pour les chiens dans ce monde de vauriens
On ne vit qu’une fois, ne l’oublie pas
Saches mettre à profit le moindre alibi
Fais en sorte que d’autres n’en sortent
Les vrais battant, ça se reconnaît au flair
Facile – Rien n’est facile
Et l’on se presse au quotidien
Tel le crétin suit son instinct
Que vivent les rois de la dupe
Que vivent le dupes qu’on ne croit
Et l’on ment au plus offrant
Et l’on danse en cadence
Et l’on marche à l’arnaque
A tord et à travers
QUELQU'UN QUI S'Y CROIT
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Il voit la vie en rose
Il n'a pas l'air morose
C'est un garçon sérieux
Ça se voit dans le creux de ses yeux
C'est quelqu'un qui s'y croit
Quelqu'un qui s'y croit (x3)
Ah !
Il a sens de l'humour
D'amour fou, d'alentours
Il en fait plein de joie
Plus ça va, il y croit
Et c'est pas, c'est pas tout
Et c'est pas ça, c'est pas simple
Et c'est pas passé, si c'est ça
Qui le recommencera ?
Et ça, c'est pas tout secret
Et ça, c'est pas tout caché
Et c'est pas ça tout donné
De se faire emmerder
Par quelqu'un qui s'y croit
Quelqu'un qui s'y croit
C'est quelqu'un qui s'y croit
Quelqu'un qui s'y croit, ah !
Il a ses habitudes, sûr de ses certitudes
Il a fait ses études, chez les rois de l'entube
Pour jouer au plus fin, il se suffit d'un rien
Et il fait le malin dès le petit matin
Gnin gnin gnin, gnin gnin gnin
Gnin gnin gnin, gnin gnin ni
Si c'est pas ça, c'est pas ci
Si c'est pas ci, c'est pas ça (x2)
Tra la li, tra la la, La la la, tra la li
La la li, tra la li, La la li, tra la la
La la li tra la la, Tra la la tra la li
Tra la la tra la li, tra la li tra la la
Li la, li la, li la, li la, li la
TOI, TU ME PLAIS
(Cours Jean Jaurès, 1990)
Un pour mille
Tu mets la balle dans le mille
Dix contre un
Tu prends le dernier train
Tu donnes un sens à ta vie
Tu vis, tu as envie
Le coeur qui bat, le vague à l'âme
Tu vas tout feu tout flamme
Tu me plais toi, tu me plais, tu peux aller en paix
Tu me plais toi, tu me plais, tu peux aller en pa
Un pour mille, toi
Tu vis dans un film
Et dix contre un
T'as le rôle du vilain
Tes mots passent pour des mensonges
Et tu fonces au pays des songes
Oh toi ! Tu te laisses aller
Tu peux aller en paix
Tu me plais toi, tu me plais, tu peux aller en paix
Tu me plais toi, tu me plais, tu peux aller en paix
Au rythme de tes gestes
Vibre la tempête
Au rythme de ta rage
Tu viens du fond des âges
C'est pas si difficile
D'avoir la vie facile
C'est pas si compliqué
Viens on s'fait un ciné
Tu me plais toi, tu me plais, tu peux aller en paix
Tu me plais toi, tu me plais, tu peux aller en paix
Et un pour mille et dix contre un
Et un pour mille et un pour mille...
1989
TCHA TCHA À RIO
(Cours Jean Jaurès, juin 1989)
Tcha Tcha à Rio, Rio Bravo
Tcha Tcha à Rio, Rio tchao
Tcha Tcha à Rio, Rio c’est beau
Et viva la fiesta !
Remets toujours les cœurs à l’heure
Viva la fiesta !
Tu mets le monde en fleurs
Tu donnes du piment à la vie
Mets de la joie au tourment
Das chants, des sueurs, des couleurs
Des gens, des odeurs, du bonheur
Tequila rapido
Tcha Tcha à gogo
Tcha Tcha à Rio
Tcha Tcha à Rio
Tcha Tcha à Rio
Il y a des rires à en mourir
Des sourires à n’en plus finir
Des vieux, des jeunes, des beaux garçons
Des belles filles et des jupons
Vive la fiesta !
Tu mets le monde en fleurs
Pendant la fiesta
On voit le monde meilleur
Tcha Tcha à Rio
Rio Bravo
Tcha Tcha à Rio
Rio Grande
ON L'APPELLE GOGOS
(Cours Jean Jaurès, juin 1989)
Go gars !
C'est l'histoire d'un type qui a appris à faire la nique
C'est pas l'genre de type qui vit sur les mythes
C'est un gars (vois), on peut pas dire qu'il soit gras (quoi)
C'est un gros (ouais), qui adore les chapeaux
Gogos, on l'appelle Gogos, on l'appelle Gogos
On l'appelle goyogo, goyogo !
Gogos, on l'appelle gogos, on l'appelle, Go !
Il a une gueule (ah), j'te raconte même pas
Il a de grands pieds (ouais), et un beau métier
Ah ! Si tu savais, tu enlèverais les doigts de ton nez
Ah ! Si tu savais ça, tu finirais curé (récuré !)
Gogos ! Gogos !
Gogos, on l'appelle Gogos, on l'appelle Gogos
On l'appelle goyogo, goyogo !
Gogos, on l'appelle gogos, on l'appelle, Go !
Gogos ! Gogos !
C'te grosse patate, y n'bouffe que des pâtes
Y n'boit que du lait (ouais), et il n'aime pas l'café
Ce qu'il préfère de tous les mystères de la terre
Ça s'dessine pas non ; non, ça s'fait même pas
Gogos, on l'appelle Gogos, on l'appelle Gogos
On l'appelle goyogo, goyogo !
Gogos, on l'appelle gogos, on l'appelle, Go !
Il a une main droite, il a une main gauche
Et y n'sait plus où donner de la tête
Y s'la fait discrète, sans histoire, sans secrète
Un bon coup est un coup, choux, joues, genoux, cailloux
Gogos, on l'appelle Gogos, on l'appelle Gogos
On l'appelle goyogo, goyogo ! (X2)
Gogos / on l'appelle gogos / on l'appelle gogos
On l'appelle goyogo, goyogo !
Gogos, on l'appelle gogos, on l'appelle gogos
On l'appelle goyogo, goyogo !
Gogos, on l'appelle gogos, on l'appelle, Go !
Go ho ho gogos !
Gogos ! Gogos !
Goyo Goyo Goyo Goyo Gogos !
AMER SUR TERRE
(Eybens, août 1989)
Titre original : Sur terre
Sur terre, y'a des gens amers
Qui te nourrissent de prières
Qui t'endorment avec des mots
Pour mieux te tirer dans l'dos
Sur terre, on monte un bateau
On prend son voisin pour un idiot
Sur terre, on se défile
Et on s'enfile, on s'fait des films
Sur terre (à terre), amer (à mer) (x2)
Sur terre, on fait des enfants
Nés tarés, foutus dedans
Des caves, des glauques à faire pitié
Demain ils auront un métier
Sur terre, on fait des manières
On fait des guerres, on met en terre
Sur terre, 'faut pas s'en faire
On chante un air, on voit la mer
Sur terre (à terre), amer (à mer) (x2)
On passe des larmes aux fous rires
On voit les autres réussir
On a le choix, nous sommes les rois
On a la foi quand on se noie
Sur terre, de l'Afrique à l'Europe
De l'Asie aux Amériques
Un tour du globe aux antipodes
Pas en avant, pas en arrière
Et allez !
On naît gâteux, on meurt stupide
On vit menteur, on s'fait des fleurs
On s'endort sur nos deux oreilles
Qui n'en revient du pareil au même ?
Comment plaire ? Comment gagner ?
Comment respirer à plein nez ?
Comment traire les vaches à lait ?
Comment blouser le monde entier ?
Sur terre (à terre), amer (à mer) (x2)
DES MOTS EN L'AIR
(Cours Jean Jaurès, avril 1989)
Ciel bleu azur, mer de velours
Je suis parti pour faire un tour
Tirer les cartes que l'on écarte
Mixer les veines que l'on enchaîne
Rendez-vous aux ports de tes plaisances
Les mêmes regards, les mêmes histoires
De l'illusoire se fend la poire
J'ai déjà donné, j'ai déjà payé
C'est décidé, c'est des idées
Je t'envoie une carte du pays des ânes
Un baiser salé, un mot en l'air
Quoi de plus crétin, un autre crétin
Quoi de plus malin, un autre malin
Tu fais le malin, tu n'es qu'un crétin
Tu fais le crétin, tu te crois malin
Rendez-vous aux morts de tes consciences
En l'air
Des mots en l'air
En l'air
Des mots en l'air
UN DIEU SUR DEUX
(Cours Jean Jaurès, septembre 1989)
Dîne un de..., dîne un de..., dîne un de...
Dîne un demi-dieu à tout les coins de rues
S'dandine un demi-dieu à tout les coins de rues
Où dîne un demi-dieu à tout les coins de rues
S'dandi hie hie hine
Oh la, Oh la la (x3)
Bien bas
Où dîne un dieu sur deux qui ne te connaît plus
S'dandine un dieu sur deux qui qui qui ni qui eut
Où dîne un dieu sur deux qui a vécu s'qu'il a pu
S'dandine un dieu sur deux de tous les points de vues
Ridicules, que tu cumules, c’que t'es nul, ouais dans ta bulle
À la vie au bon coin-coin des villes
Où tu deviens malhabile, tu y biles
Quand le cours du jour encourt à de l'amour
En secours à des recours de discours
T'entends de gent gens tant
Épatants d'art de gens comptant, mêlant
La jalousie à l'infini
L'envie hors de l'esprit, merci
Où dîne un demi-dieu à tout les coins de rues
S'dandine un demi-dieu à tout les coins de rues
Où dîne un demi-dieu à tout les coins de rues
S'dandi hie hie hine
Monsieur, entrez , je vous en prie, venez vous asseoir
Sans histoires, sachez rester poli, Oh la, Oh la la, bien bas
Où tu rêves à d'autres qui sont bien moins rien
De tel à tout avaler en bon toutouien
À chacun ses fêtes et ses défaites bêtes
Et à chacun ses mythes et ses limites bites
Où demi-dieu, tu vis ta vie, cuit
De demi-dieu en vis-à-vis d'chie
J'reprendrai bien un café, doublé
D'une tasse de thé truqué
Où dîne un demi-dieu, s'dandine un demi-dieu
Monsieur...
Où dîne un demi-dieu à tous les coins de rues
S'dandine un demi-dieu à tous les coins de rues (X2)
Où dîne un demi-dieu à tout les... à tout les...
S'dandine un demi-dieu heu heu heu heu heu
Où dîne un demi-dieu à tout les coups
S'dandine un demi-dieu à tous les coins de rues
PERLIMPINPIN
(Cours Jean Jaurès, août 1989)
Titre original : Du vent pour tes projets
On t'offre :
Du temps passé pour rien (Perlimpinpin)
De l'activité gratuite (le cou en huit)
Des nouvelles hors sujet (poil à gratter)
Du vent pour tes projets.
Hé ! Hé ! Hé !
Ha ! Ha!
On t'offre :
De l'ennui à revendre (à s'y méprendre)
De l'énergie lassante (la bande passante)
De l'espoir empaqueté (fallait oser)
Du vent pour tes projets
T'as payé, Perlimpinpin (x3)
Jeu de main, jeu de vilain
Hé ! Hé ! Hé !
On t'offre :
Un sommeil sans plaisir (plutôt mourir)
Une marche pour ton pain (Perlimpinpin)
Une lucarne sur le ciel (ça prend deux ailes)
Du vent pour tes projets (inespérés)
On t'offre :
Les joies de l'avenir (toujours courir)
Le calme de l'infini (points sur les i)
Une synthèses du passé (pasteurisé)
Du vent
T'as payé, Perlimpinpin (x3)
Jeu de main, jeu de vilain
Du vent pour tes projets (à emporter)
Du vent pour tes projets (empaquetés)
Du vent pour tes projets (faut arrêter)
(La boucle est bouclée)
Tu reverras l'été, bon Perlim (x3)
Tu reverras l'été
Avec des yeux (x3) (morbleu)
Vus tes yeux (x3)
Tu reverras l'été
VOGUE Ô BOY
(Eybens, août 89)
Vogue ô boy sur des mers silencieuses
Vogue ô boy sur des terres harmonieuses
Vogue ô boy vers les îles mystérieuses
Vogue ô boy d'une idylle enchanteuse
Oiseau de malheur
Chérisseur à tout heure
Offre-lui des fleurs
Zouvertes sur son cœur
Oiseau de velours
Donne-lui ton amour
Vas donc faire un tour à tour
En calembour du jour
Vogue ô boy (x4)
Vogue ô boy sur des mers silencieuses
Vogue ô boy sur des terres harmonieuses
Vogue ô boy vers les îles mystérieuses
Vogue ô boy d'une idylle en chanteuse
Plais-lui titi chat, et tu seras son roi
Plais-lui titi rat, et tu serois son gars
Quand elle dit :
"Plais-moi, plais-moi, plais-moi
Allez, te défile pas", elle dit :
"Plais-moi, plais-moi, plais-moi"
Et elle t'aimera toi
Vogue ô boy (x8)
Elle veut t'emmener visiter
Des contrées oubliées
Des terres d'azur aux mille secrets
De verts-bleutés parfumées
Un pays inexploré
Aux frontières ensoleillées
Un rivage, un bord de quai
Encré de nuit de Chine en mai
Vogue ô boy (x4)
Yo-Yo ! (Yo-Yo !)
LE BEAU FROC
(Cours Jean Jaurès, 1989)
Dansez le beau froc (x4)
Tire toi d'mon chemin, toi
Car tu vois j'ai d'la classe
Vire ta sale gueule, crétin
S'tu veux pas qu'j'te déclasse
Dansez le beau froc (x4)
Tu m'gâches le paysage
Tu m'asticotes les tripes
Tu m'désèches les muqueuses
Va t'faire voir chez les grecs
Je vais te poudrer les nez
Je vais te faire les ongles
Va te'faire maquiller, bébé
Faut t'refaire une santé
Dansez le beau froc (x4)
Ouais, ouais, moi, j'assure
T'm'arrives pas à la cheville
Oui, oui, moi, j'assure
Je peux flâner en ville
Ta gueule poupée !
Ta gueule de fée vaut pas un clou
Ta gueule pépée !
T'as la face ratée par les choux
Dansez le beau froc (x4)
Froc rock (x7)
NO FEAR
(Cours Jean Jaurès, 1989)
Well, you write the news
As a guy who likes to make a fuss
Lies on your side
Yeah, you can refuse
No silence and goodbye to lose
Wiggle your wit
Downtown, you guy, no fear
Hot fire leads your way away
Well, you look so fine
And put your kickin’ on the line
You’re in the wild
Ha hey, you love your way
You think is the best of the world
Have a nice day
Downtown, you guy, no fear
Hot fire leads your way away
A bad guy in a right place
A right guy in a bad place
No fear
MAMA TOWN
(Cours Jean Jaurès, 1989)
I live in Mama Town
Can walk in Mama Town
I live in Mama Town
Cage open all around
I Live in Mama Town
You live in Mama Town
Life is a dream in Mama Town
In the Mama, Mama Town
Tha’s a frame of mind
A beautiful story
Oh, you can smile
It’s just a fantasy
I live in Mama Town
Can walk in Mama Town
I live in Mama Town
Cage open all around
Like a rusty tiger on his hands
Like a beasty farmer underground
Well feelin’ well fellin’ weel alright
I want to know your perfect things
I want to feel you demolition mind
You live in Mama Town
You walk your Mama streets
Show me established things
Anchor on your memory
Here in the Maman Town
Well feelin’ well feelin’ well alright
ICI, PARTOUT, AILLEURS
(Cours Jean Jaurès, 1989)
On vit dans un monde de joie
Dans un monde bonheur
On a su faire les meilleures lois
Choisi les meilleurs rois
On vit dans un monde de joie
Dans un monde bonheur
Cette vie est un rêve de rêve
Ici, partout, ailleurs
C’est une tournure d’esprit
Une magnifique histoire
Oh, tu peux sourire
C’est juste une fantaisie
Je vis dan ce monde de joie
Dans ce monde de bonheur
Égalité, fraternité
Alléluia, frères et sœurs
Comme un tigre rustique sur les mains
Comme un fermier bestial undergound
Cette vie est un rêve de rêve
Ici, partout, ailleurs
Je veux connaître les choses parfaites
Je veux sentir ton esprit démolisseur
Tu vis dans ton monde de joie
Tu marches dans tes rues de joie
Montre-moi les chose établies
Ancrées dans ta mémoire
Ici, partout, ailleurs
STAY AWAY
(Cours Jean Jaurès, 1989)
You search a right
Need a need
Search a fighter
You want much more
Stay away
Get out of my way
You deal a fix in a black movie
Need a slave incorporate
You put your hand to govern me
Pay the vice of your life
Stay away
Get out of my way
Stay away from me
JUNGLE FEVER
(Cours Jean Jaurès, 1989)
I wanna live in a jungle fever
A jungle guy in a jungle fever
She takes care of me
She’s so hotly pretty
She’s a rumble girl
A trouble in the world
Right on the runaway boys
She invades runaway toys
And I’ll go across the sun
And I’ll do the fever run
Elle tourne autour de la lune
Elle tourne autour du soleil
Elle vibre en moi
I do the jungle run
RANK IN A RACK
(Cours Jean Jaurès, 1989)
Shinin' with the fire
Burning inside ma
Behind a code of honour
A matter of fact
Rank
Hello guy, hello girl
Hello people of the world
Don’t you see fans in the sky?
Don’t you see fault in the night?
Hello man, hello pig
Hello people of the world
Don’t you see in family
Your eyes in radio fantasy?
Hello joke, hello kick
Foolishnesses of the world
Listen fiddles in the sly
Fusty senses in the night
Hello mouse, hello cat
Hello rumble of the world
There is something in the land
You can drive it, you can live
Rank
Don’t you see me me in the show?
Don’t you see fashion in the rack?
Rank
SOMETIMES, I WISH
(Cours Jean Jaurès, mars 1989)
Life is a medley, life is a mess
I’m just a mix of the fear for the world
Times are bleedings on the road to ruin
I’m just a friar of the mix for the fear
I’m so normal, so cruel, it’s fatal
I’m just a mix of the fear for the world
I’m sick of this, I’m sick of that
As far as in my days, in my ways
I whisk my brain condition in a whip it sensation
I’m just a mix of the fear for the world
I whine like a dog lost in the mob
Give me give me give me a tip for my song
I whine like a dog
Do you love me ?
Not a whit !
1988
THE TRAP (Part I & II)
(Cours Jean Jaurès, 1988)
Ability / Success
Buying / Vested
God / Business
Skyful / Assignment
Inveterate / Recognized
Coquettish / Lovable
Freedom / Kindliness
Anarchy / Laws
Call / Learn
Approve / Money
Audience / Confession
Opinion / Cradle
Bibles / Happiness
Leader / Anger
Communication / Collaboration
Fellowship / Conflict
Custum / Civility
Agreement / Defence
Supervision / Consideration
Questions / Democrats
Line-age / Speech
Conversation / Dignity
Doctrine / Whom
Authorisation / Contact
Exist / Unity / Value
Triumph / Power / Compromise
Paper / Title
Witness / Echo
Vote / Progress
Boriing / Sight
Silence / Revenge
THE DEUCE ! IT’S A TRAP !
Rag / Credibility
Passion / Permission
Sensibility / Salvation
Reserve / Discharge
Rule / Reason
Radical / Modesty
Purity / Order
Qualified / Envy
Increase / Illusion
Attraction / Kiss
Fuck / Love
Benevolence / Boycott
Commemorate / Promise
Compensation / Complication
Pretender / Presence
Suicide
THE DEUCE ! IT’S A TRAP !
ÇA REND SOURD
(Cours Jean Jaurès, 1988)
Version originale : Bla Bla
Hé toi ! Joe Lamoue – Compte à rebours, tu fais le sourd
Hé toi ! Joe Lamoue – Chasse à l'amour, tu fais la courre
Hé toi ! Joe Lamoue – Tu fuis le cœur, sa grâce t'écœure
Hé toi ! Joe Lamoue – Fini les fleurs, les pleurs, la peur
Ça, ça, gars, ça, ça rend... ça !
Ça, gaga, ça rend sourd ! (x3)
Ça rend sourd ! Dingue !
Hé toi ! Joe Lamoue - Pas de velours, tu fais la bourre
Hé toi ! Joe Lamoue - Chacun son tour sur le retour
Hé toi ! Joe Lamoue - La joie du cœur jamais ne t'effleure
Hé toi ! Joe Lamoue - Erreur de fleur, ratée d'un heure
Ça, ça, gars, ça, ça rend... ça !
Ça, gaga, ça rend sourd ! (x3)
Ça rend sourd ! Dingue !
Hé toi ! Joe Lamoue - Rien ne te pique sinon un moustique
Hé toi ! Joe Lamoue - Le cou en huit, tu prends la fuite
Hé toi ! Joe Lamoue (x4)
FOUTUE POUPÉE
(Cours Jean Jaurès, septembre 1988)
Bonjour chérie, te fais guili-guili
Tu es si jolie sous la pluie
Boîte à malice, boîte à supplice
T'aimer câline, fou ! C'est un vice
Ton chant attire, ton corps invite
Rose vénus, perle des marées
Tu fais rêver, l'homme à tes pieds
Foutue poupée, foutue poupée
ô Marilou hou, ô Marilou hou
ô Marilou hou, c'est tabou
Tes yeux me donnent la mer à boire
Un conte de fée, de drôles d'histoires
Tiens mon amour, voici mon cœur
Fais en des fleurs, fais en des pleurs
Regarde le ciel, donne un baiser
Ta lune de miel et tes secrets
J'voudrais mourir pour un baiser
Tu es si belle, foutue poupée
ô Marilou hou, ô Marilou hou
ô Marilou hou, c'est tabou
Station posée sur terrain lisse
Sous les sapins, c'est un délice
Un cil effleure, les peaux se plissent
Dans le calice où l'on se glisse
Bonjour chérie, te fais guili
On se retourne au paradis
Ça y est parti, c'est décollé
Foutue poupée, foutue poupée
ô Marilou hou, ô Marilou hou
ô Marilou hou, c'est tabou
JESUS WAS A RUM FELLOW
(Place des Géants, 1988)
Coin coin coin…
Nöel ! Noël ! Nöel ! Noël !
Y aura-t-il ce soir assez de viande à becqueter ?
Y aura-t-il ce soir du vomit dans les cabinets ?
Encore une année de passée, sapé, gâté, pété
Avec ce sapin à chier dans la salle à manger
Oh !
Nöel ! Noël ! Noël !
Chaque année, on nous ferait la même
Nöel ! Noël ! Noël !
Chaque année, on se refait la fête
Coin coin coin...
But,
Beware, beware, beware, Jesus was a rum fellow !
Beware, beware, beware, Jesus was a rum fellow !
AS FAR AS I KNOW
(Place des Géants, 1988)
The devil on your side, the enemy at bay
I do we do you do what you can do ! (x2)
Don't don't don't bake a slack turkey
Shake up the river, beat off the blind screen
Don't move the loco, let's fall down like a load
Come on little shirty meat, the party's over
The devil on your side, the enemy at bay
I do we do you do what you can do ! (x2)
Ablaze ! Strike ! Shock ! Fake the clever fable
Another ballyhoo, beg your pardon
Name me your scapegoat, you'll get a jelly break tonight
And so-and-so draw a budding buckle
The devil on your side, the enemy at bay
I do we do you do what you can do ! (x2)
I'm so cruel, I'm so dangerous
My dear and sweet chérie
I'm so clear in the head
Don't you see purity
In my eyes, in my lies ?
Listen to my reason
Listen to my sweet chérie
I'm so cruel, I'm so dangerous
Hear my reason
You're an ugly pig as far as I know
So it's time to end, now
The devil on your side, the enemy at bay
I do we do you do what you can do ! (x2)
As far as I know (x2)
RAW TANGO
(Place des Géants, 1988)
Daddy dances with a bottle of wine
Mummy dances with memories and grief
Brother dances with wife and bambino
Sister dances with a nostalgic ghost
Raw tango, raw tango, the wild lady preserves me
Raw tango, raw tango, would I be able to dance ?
Danser sur un chant austère, une larme en travers
Danser au terme du temps, la face allègre, droit devant
Laisse des fleurs sur les cendres, berce ton cœur, il est à vendre
Parle-moi de ce qui arrive, give me news of the world
Raw tango, raw tango, the wild lady preserves me
Raw tango, raw tango, would I be able to dance ?
Raw tango, raw tango, the wild lady preserves me
Raw tango, raw tango, I can smile, I can dance
Don't want to give you conversation
Don't want to give you
Don't want a fictionalization
Don't want a fiction...
Don't want to give you satisfaction
Don't want to give you
Just want to give you an attraction
Just want to give you
Just want to give you a raw tango (x3)
Just want to give you
VAILLANT KNIGHT
(Place des Géants, 1988)
Version instrumentale : Mode
Little lady burns my time
Oh me, oh vaillant knight
Little lady burns my mind
Little lady, don’t be mourn
Like a prince I’m in good mood
Little lady, don’t be mourn
Jealous games make me feel good
Pushing hordes with moron views
Me, outlaw out of time
Little lady
STUPID DANCE
(Cours Jean Jaurès, 1988)
You fucker dance, dance, dance
Your worker dance, dance, dance
You mother dance, dance, dance
You stupid dance, dance, dance
You me dance, dance, dance
Long live the society sucks
Long live the usual diary
Long live the castrastion delights
Long live the frustration rules
Long live to you
You fucker dance, dance, dance
You’re alright son
You’re alright fool
WILD DREAMER
(Cours Jean Jaurès, 1988)
Titre original : Respect The Lash
Quelle féroce envie de toi ce soir
Transcende ces lieux
Vomis ton corps, exècre ta chair
I’m a wild dreamer
‘Cos I simply love youy baby
Give me your need
Give me your sex
Give me your life
Respect the lash
I want some truth
I want some vice
I want your life
I’m a wild dreamer
‘Cos I simply love youy baby
LITTLE MEAT
(Place des Géants, 1988)
Your angel face, your saddlebag face
You know, just makes me shit
Your human face, your beasty face
You know, just makes me shit
You’re a pretty dog with a pretty heart
A pretty meat with pretty shoes
A pretty meat, a pretty dog
You know, just makes me shit
You’re just a fool to eat
You’re just a fool to eat
A pretty buttock with a dancing mind
You’re just a fool to eat
Your night, your right, your fight
Your fright, your flight ; Grief !
You know, just make me shit
Make me pain and make me drain
Little dos, little meat
Make me pain, make me drain
Make me pain or make me drain
I’m not sick for this kind of treatment
Dance with me, follow me
I’ll bring bad luck to you
And nip you in the bud
You’re just a fool to eat
You’re just a fool to eat
Meat
1987
ORYCTOLAGUS CUNICULUS
(Place des Géants, 1987)
Un coquin petit mammifère
À la fourrure douce
Embusqueté dans la garenne
Guette la hase qui se traîne
Il l'entend à l'orée du bois
Qui se tortille à tout va (ha ha)
Il dresse alors ses deux longues oreilles
Et son bec de lièvre
Ah ! Ces oryctolagus (x2)
Ah ! Ces oryctolagus cuniculus
Un malin lapin herbivore
Embusqueté dans la mousse
Guette la lapine au bord du pré
Qui s'émoustille en secret (hé hé)
Levé sur ses pattes postérieures
Posté à l'affût du derrière
Il attend patient le bon moment
Que la logomorphe soit prête
Ah ! Ces oryctolagus (x3)
À la lisière des quatre chemins
Sourire en coin, l'air de rien
Lièvre et lapin sont des coquins
Attirées par les parfums (hein)
Se faufilant entre les touffes
Et au travers des bosquets (hé hé)
Hase à lapine sont des coquines
Attirés sous les sapins (hein)
Ah ! Ces oryctolagus (x2)
Ah ! Ces oryctolagus cuniculus
MIEUX VAUT TARD QUE TÊTARD
(Place des Géants, 1987)
Une grenouille dilatée
Prend toilette dans le marré
Où décharge se déverse
À sauter, à croasser
À glisser, à grenouiller
À dévorer les insectes
Attention petite grenouille !
Tu vas te faire attraper, manger, croquer, déguster
Une grenouille avertie vaut mieux que deux têtards
Coa, Coa (x3)
Petit Kyste liquidien d'origine salivaire
Au camouflage hydraulique
La grenouille mouille, la grenouille touille
Un crapaud entre les cuisses
Attention petite grenouille
Tu vas te faire attraper, manger, croquer, déguster
Une grenouille avertie vaut mieux que deux têtards
Coa, coa (x3)
Qui mangera la grenouille ? (x2)
Coa, coa (x2)
La rainette ou la roussette
Tous deux batraciens anoures
Oviparent pour des têtards
Les bébés larves se tortillent
Qui est garçon, qui est fille ?
En zigzaguant dans la marre
Attention petite grenouille !
Tu vas te faire attraper, manger, croquer, déguster
Une grenouille avertie vaut mieux que deux têtards
Mieux vaut tard que têtard (x4)
Coa, coa (x3)
POISON
(Place des Géants, 1987)
Jouer au fer, au maître, au père
Se mesurer aux flots de la terre
Suinter le chant maléfique
Nager comme un poison tragique
Verser l’aumône, la chair, le sang
Retourner les bannières du temps
Cancer amer cher à la guerre
Aux lois des peuples aux nerfs de verre
Perdant, gagnant, bon grés, mal grés
Se faire tirer les vers du nez
Cogner la masse aux murs de briques
Prendre la tête à coup de triques
Et tourne et tourne, tourne en rond
Tel un petit poison tragique
MY FREAK
(Place des Géants, 1987)
Hello my friend, my freak
My sordid free-thinker
I have the frame of mind now
To make a song of pain
I know you little monster
I know you to and fro
You lead me like a friar
You drag me on and go
‘Cos you’re in my head
And cause damage to me
Oh friend, oh sea-sickness
My head search for a fray
The world won’t to se your face
You’re so sweet you lick me
I know you little monster
I know you to and fro
You lead me like a friar
You drag me on and go
‘Cos you’re in my head
And cause damage to me
My brother has a freckle
My mum wish well to me
Daddy has a big muscle
And sister loves psychology
My life is a frame-up
My friend freak looks to me
This monster has a frail health
I’ll see you next weekend
‘Cos he’s in my head
And cause damage to me
2 X 2
(Place des Géants, 1987)
Que faire du cri des viandes
Des chairs urbaines, des nids véreux ?
Que dire des peines heureuses
Des mornes aveux, des rires soucieux ?
Deux par deux
Prends-moi la main
Deux par deux
Prends-toi au jeu
Que faire du désordre ancéstral,
De l’immature conjugale ?
Que dire de la vermine isolée
Du cinquième vide, des mélettrés ?
Deux par deux
Prends-moi la main
Deux par deux
Prends-toi au jeu
CRASH
(Place des Géants, 1987)
In their Cadillac, in their car
They drive so fast
They drive so foolishly
There is a little mouse
Who is very angry
She excites the big pigs of the car
Right for the final crash
HUMUS URBAIN
(Place des Géants, 1987)
Une particule aérodule
Saigne au visage, baigne en l’organe
Un vent crispant, un chant navrant
Véhiculent une alien cellule
Un gros ciel lourd
Aux larmes de velours
Rend son hommage
Au joli verbiage
Morphologique messager
En l’organe émancipé
Assagit son démuni
Dans l’humus frais des villes
SINCERITY FALLS DOWN
(Échirolles, 1987)
Absence, silence
Resignation, surrender
Failure, bite of hesitation
Uncomfortable, sorrowful
Mental anaesthesia
Domesticate animal
Reserve, prudence
Vacant mind in a vacant place
False sensibility
‘Cos
Sincerity falls down
Sincerity falls down
HORS DU TEMPS
(Place des Géants, 1987)
Dormir
Le jour et la nuit
De la limpidité du sens
A l’ablution du rêve
De l’intégrité du geste
A l’apathie du verbe
De l’honneur du duel
A l’acrimonie de l’échec
ÉCERVELÉ DILEMME
(Place des Géants, 1987)
Liness children of the ascension
Come and go to the wilderness
Get a real bestial pleasure
Throughout the changing
Of their minds
Liness children of the descent
Rise in the night of time
Some secrets never revealed
Live deep at the heat
Of the maddening dilemma
MOUCHES
(Place des Géants, 1987)
Assis nu sur un tas de merde
Evidé de toute stupeur
Gobant les mouches sans garder
Ni pattes ni ailes
Je reluque les alentours désertiques
Assis, merde, sur un tas de nus
Stupéfié de tout vidage
Mouchant les gobes
Sans pieds ni têtes
Je déserte les reluqués alentours
En me disant, ma foi :
« Cette chaleur étouffante
N’apaise pas l’odeur
De ce putride assemblage
DES LARMES
(Improvisé, Cours Vitton, 1987)
On pleure si gros de larmes colorées
Le vouloir si fort, le vouloir trop fort
De trop de choses, et les mains
En sang d'avoir creusé trop loin
Le sentiment d'être quelque part
Où l'on fuit le jeu si simple
Sans faire autrement qu'exister
La mer immense de ne pouvoir
Toucher les mots si faux
De la souffrance, jamais pardonnée
On veut tout seul pouvoir compter
Mais la destruction trop intense
Nous refout dans le gouffre infini
Que nous avons creusé
On veut tout seul pouvoir compter
Si las, si las, si las
TOUT NU
(Place des Géants, 1987)
Titre original : Diplomate robotique
Abscons accoudoir
Badinage blindé
Cabinet carbonisé
Débonnaire dénouement
Échancrure empotée
Facétie folle
Grégarisme galvanisé
Histoire habituelle
Improbable imprudence
Joueur javellisé
Kaki kamikaze
Larve lapidée
Mâchoire molle
Névrose niaise
Opercule occulte
Pansement panoramique
Tout nu dans le désert des rayons électriques
Brûlé au soleil vert, frappé à coups de trique
Petit diplomate (x2)
Petit diplomate robotique
Quiproquo quotidien
Racaille Rauque
Saccage silicosé
Tendre tradition
Usure universelle
Valide va-et-vient
Week-end wagonné
Xylophone xylosé
Yoga dans la Yaourtière
Zorille zygomorphe
Tout nu dans le désert des rayons électriques
Brûlé au soleil vert, frappé à coups de trique
Petit diplomate (x2)
Petit diplomate robotique
Tout nu dans le désert des rayons électriques
Brûlé au soleil vert, frappé à coups de trique
DÉCADENCE
(Place des Géants, janvier 1987)
Decay
Deca
De caca
Deca
Décadence
Nous sommes le 2 janvier
Vive la nouvelle année !
Decay
Deca
De caca
Deca
Décadence
THE HEART
(Place des Géants, janvier 1987)
My heart is very clean
Your heart is very clean
His heart is very clean
Her heart is very clean
Our heart is very clean
Your heart is very clean
Their heart is very clean
The heart is very clean
The heart is very clean
WALTZ FOR LOVE
(Place des Géants, janvier 1987)
See
The sun is coming back
For you and me for love
Du jour de l’aurore
À l’horreur du jour
It’s love always love
Love love love
Yes, it’s my time
Yes, it’s our time
For love love love
Love love love love
See
The sun is coming back
For you and me for love
We are so beautiful
We are so wonderful
Just these simple words
For love love love love
Love love love love
Very good happy weekend
For you and me en perspective
Very goog happy weekend
Pour toi et moi en perspective
See
The sun is coming back
For you and me for love
Nous sommes heureux
It’s for love not tears
Nous sommes heureux
It’s for love not tears
See
The sun is coming back
For you and me for love
ROCK SONG
(Place des Géants, janvier 1987)
Écrit en 1981
Le temps
Est-il aux girafes
Ce que leur cou
Est au ciel ?
L’argent
Est-il aux poches
Ce que le trou
Est au pantalon ?
La lune
Est-elle à boire ?
L’alcool
Est-il à luire ?
La terre
Disparaîtra-t-elle
Avant nous ?
1986
LES TRIPES AUX VENTS
(Place des Géants, 1986)
Il amena le couteau et prévint ses frères
Les tripes aux vents, la rage aux dents
La morsure au dos, déclarons la guerre
Petit deviendra grand, les tripes aux vents
Les tripes aux vents (x2)
L'âme au fond de l'eau, retiens-moi ma mère
Les tripes aux vents, le cœur à l'étang
Ils partirent si haut, marchèrent si fiers
La lune criant, les tripes aux vents
Les tripes aux vents (x2)
Ne fais pas l'idiot, la chair appelle la chair
Le mors aux dents, les tripes aux vents
Pour une histoire d'eau, seigneur notre père
Mourir en rang, les tripes aux vents
Les tripes aux vents (x2)
Il découpa la peau de l'armée entière
les tripes aux vents, ce jour de beau temps
Chantons la prose nourrie de viscères
Les tripes aux vents, la joie autant
Les tripes aux vents (x2)
IDIOT LOGIQUE
(Place des Géants, 1986)
La tête comme un trou
Qui glisse sous la pénombre
Le nombril éclaté
Les chairs écervelées
Je suis un idiot logique (x3)
Le sang froid comme un rêve
Qui émane du berceau
La viande chauffé à blanc
Les pieds cloué au sol
Je suis un idiot logique (x3)
Bercé par un cœur
Qui porte la joie du monde
Un chat dans la gorge
Une ruine au clair de lune
Je suis un idiot logique (x3)
BIBI BÉBÉ BOP
(Place des Géants, 1986)
Titre original : Crottin Be Bop
Bibi Bébé Bop dance (x7)
Bibi Bébé Bop
Un purindule prends sa pilule
Et nage dans le purin
Une overdule siphonne sa vulve
Et boit dans le crottin
Un ventricule regarde la lune
Et se dit : "Oh, quel crétin !"
Le mandibule génicule se trouve bien
Dans son bain de purin
Un funambule dors au fils de l'eau
Et un diabolo fait le gros dos
La canicule chauffe à l'opercule
Et un saturnin prend son bain
Y'a que les bouses qui te blousent
Le crottin qui te va bien
Dans la mélasse et dans la bouse
Voici du purin pour ton teint
VOIS MA FACE
(Place des Géants, 1986)
Un temps pour mentir
Un temps pour trahir
Un temps pour mourir
Vois ma face dans ton miroir
Vois ma face qui te crache au visage
Vois mon corps, son silence grimaçant
Vois ma langue qui pourlèche ton désert
Vois mon cul qui te tourne le dos
Vois mon poing qui te rit au menton
Vois mon pied à la gueule de ton nez
Imbécile
CAPRICE BÉBÉ
(Place des Géants, 1986)
Voir tes yeux en bas-fond du ciel bleu
Faire des vœux dans ce monde creux
Jouir de nos vies, de leurs morts
Caprice bébé
Petit caprice, petit chagrin
Larmes et nerfs de satin
Dors contre moi, contre toi
Caprice bébé
Brin de tristesse, éternel sourire
Noble paresse pour ne pas pourrir
Donner un peu, bénir un dieu
Caprice bébé
Quand je la glisse entre tes fesses
Au petit jeu de tes caresses
Rayonne la mélancolie de nos promesses
Avec toi, avec toi, avec toi
Toucher ton corps, mordre ton cou
Manger ton cœur, goutter ton cul
Se vautrer dans cette douce romance
Caprice bébé
PACEMAKER
(Place des Géants, 1986)
Je ne veux pas être
Un pachyderme de cœur
Ne débranchez pas
Mon pacemaker
Car je compte jusqu’à
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Grâce à mon pacemaker
Laissez-moi seul
Avec mon pacemaker
MARIANNE T. DISCO TOTEM
(Place des Géants, 1986)
Sucer ses tétines, c’est boire sa tumeur dans le thé au tétanos, tubercule tabassée, entachée de sang, tailladée, avaler ses tampons usagés, traités, tarés, tas de viandes triturées, un tatouage dans l’anus, assis au tapis rouge, sans témoins, attention à Marianne T., elle est tenace quand ses tétons ramassent, comme un taon qui te pique, terrible terreur têtue, testicules velus, poilus, son thorax creux gicle foutre tiède sur les cuisses tictaquées, un ticket pour entrer sa mini-tige au tiroir étriqué, quand à toi, au tombeau écorché au cul, son torchon torture touche à tout et elle touche, dépatouille tranquille, tragique sa transie transition détrempée, tressaille les tripes à l’air, restera trognon de ton corps initial, étripé, trié, troublante Marianne T., son tueur au tunnel, tue, traque, Attention à Marianne T., sucer ses tétines, c’est boire sa tumeur dans le thé au téténos.
A DELAY FOR YOU
(Place des Géants, décembre 1986)
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
A delay for you
EXTIRPAGE II
(Place des Géants, décembre 1986)
Extirpe à la vulve la douleur en son sein
Volatile le ruisseau, tarentule en schizo
Eclaté de duives étoilées, orifice fécal
Perdu à tout jamais
Au métal, aux astres, aux lointaines profondeurs
Virevolte en chimie, d’âmes sœurs oubliées
Les tripes aux vents comme la bise au matin
Sur le roc de la baie en fin de journée
Pourrie, lamentée, bercée en cœur ouvert
Dormir le ciel au fond de l’eau
Dorures et faisselles en larves fermentées
Flottent le long du quai nourri de déchets
Extirpe à la vulve la douleur en son sein
Volatile le ruisseau, tarentule en schizo
Eclaté de duives étoilées, orifice fécal
Perdu à tout jamais
1985
DES ÉTRANGERS
(Place des Géants, 1985)
Titre original : For You Stanger
À toi qui semble éloignée
Sur fond de soleil couchant
Comme un ange au souffle parfumé
J'apparais étranger pourtant
Tous ces rêves de nuits traquées
Je les connais si bien pourtant
Les battements de cœur embrasés
Comme étrangers respirent lentement
Comme un étranger
Armé de joies multipliées
Comme un étranger
Blessé de larmes-sœurs effrontées
Comme des étrangers
Se percent nos regards éventrés
Comme des étrangers
Se croisent les enfants apeurés
Des é… des é… des é… des étrangers
Des é… des é… des é… des étrangers
Comme un étranger
Je chante pour toi pourtant
Comme un étranger
Je te vois, te touche lentement
Comme des étrangers
Se perdent nos regards émoussés
Comme des étrangers
Se croisent les enfants apeurés
Des é… des é… des é… des étrangers
Des é… des é… des é… des étrangers
TANT & TEMPS
(Place des Géants, 1985)
Quel temps ?
Quel temps fait-il ?
Comme ils le redoutent
Quel temps ?
Quel temps fait-il ?
Quel temps fait-il pour toi ?
Sale temps, mauvais temps
Dépendre tant du temps
Ils redoutent le mauvais temps
Beau temps, brave temps
Dépendre tant de toi
Ils attendent tant de toi
Mais que font-ils donc
Les jours de beau temps ?
On se fait cuisiner
Au soleil !
Beau temps, sale temps
Bon temps, mauvais temps
On s’inquiète tant du temps
Un temps, deux temps
Trois temps, quatre temps
Conjurent le temps
LA CROÛTE
(Place des Géants, 1985)
J’ai une croûte sur le bras
Une grosse croûte sur le bras
Mais j’ai aussi une sale manie
Et vivement qu’elle soit finie
J’ai sûrement dû me faire un jour une blessure
Et depuis c’temps là, j’comprends plus rien
À peine arrachée la croûte coagulée
Qu’la v’là qui r’pointe son nez
J’ai une croûte sur le bras
Une grosse croûte sur le bras
Mais j’ai aussi une sale manie
Et vivement qu’elle soit finie
À peine la croûte arrachée, qu’là v’là qui r’vient
Oh, non vraiment, je n’comprends rien
Je fais tout c’que j’peux pour n’pas m’inquiter
Mais ça dure depuis des années
J’ai une croûte sur le bras
Une grosse croûte sur le bras
Mais j’ai aussi une sale manie
Et vivement qu’elle soit finie
J’ai sûrement dû me faire un jour un blessure
Et depuis c’temps là, j’comprends plus rien
Mais ça dure depuis des années
Et j’peux vraiment pas m’en empêcher
FACE À FACE
(Place des Géants, 1985)
a. On ne se voit pas
I don’t see you
You don’t see me (x4)
Mais nous somme en face (x4)
b. Leitmotiv pile (instrumental)
c. Pourtant
Mais nous sommes en face